Créée en 2022 afin de répondre à la pénurie de couvreurs, l’École du toit d’Asturienne fait un tabac, à tel point que chaque année, des classes ouvrent dans de nouvelle villes, comme à Toulouse, cette année.
Créée en 2022 afin de répondre à la pénurie de couvreurs (il en manquait alors au moins 9 000 dans l'hexagone, selon le directeur général d'Asturienne), l’École du toit d’Asturienne fait un tabac, à tel point que chaque année, des classes ouvrent dans de nouvelle villes, comme à Toulouse, cette année.
À l'École du toit, le programme évolue pour coller au plus près des besoins des entreprises de la filière de la couverture. © L'École du toit
L’École du toit, née pour répondre au manque de couvreurs
L'enseigne Asturienne est présente sur le marché depuis plus de 165 ans et intégrée à Saint-Gobain Distribution Bâtiment France depuis 1999. Composée de 63 points de vente répartis sur le territoire et comptant 550 collaborateurs, Asturienne s'affiche comme une spécialiste de la couverture, leader sur le marché français de la distribution des fenêtres de toits et des métaux non-ferreux.
Depuis deux ans, l’École du toit Asturienne propose donc une formation d'un an au titre professionnel de couvreur-zingueur (en alternance) dans plusieurs villes de France, dont Roubaix, ou bien Évreux, ou encore Montrouge : au total, en 2024, ce sont onze CFA qui sont engagés auprès d’Asturienne, dont six nouvelles classes programmées pour la rentrée de septembre, incluant les 30 nouveaux apprentis toulousains.
Outre les CFA, tout un panel d'intervenants sont mobilisés aux côtés d'Asturienne : entreprises, collaborateurs d’Asturienne, industriels partenaires. Résultat :
– 21 promotions ont été lancées, réunissant 220 apprentis ;
– 71 % des 220 apprentis ont obtenu le titre professionnel de couvreur-zingueur ;
– 60 % de ces certifiés ont accédé à un emploi en CDI, 30 % poursuivent leurs études pour se spécialiser et 10 % tentent l’aventure de la création d’entreprise.
Entre 18 et 30 ans, de niveau Bac ou en reconversion, l'école est ouverte à tous. © L'École du toit
En 2024, l'accent est mis sur la rénovation et le photovoltaïque
Le couvreur, qui œuvre de façon indispensable à la durabilité du bâti, joue un rôle primordial dans le cadre de travaux de rénovation énergétique, 30 % des déperditions thermiques se faisant par le toit. Son rôle est aussi essentiel dans un marché en plein essor du photovoltaïque : avec 33 % de croissance en 2023 par rapport à 2022 et 83 % d’installations en plus en résidentiel, ce secteur dynamique est un véritable boosteur de C.A pour les entreprises de couverture. L'ayant bien compris, l’École du Toit intègre à son programme un module de 70 heures sur la rénovation énergétique via un module sur les nouveaux métiers du couvreur et les évolutions à venir, et notamment l'isolation, le bardage, la production d'énergie (panneaux solaires), l'étanchéité et la végétalisation.
Source : batirama.com / Laure Pophillat