Des ardoises naturelles Cupa Pizzaras couvrent un fleuron de l’architecture néo-flamande

L’ancienne minoterie des Grands Moulins de Paris, à Marquette-lez-Lille, s’est transformée en un éco-quartier offrant des logements mixtes, des commerces et un aménagement paysager menant jusqu’aux berges de la Deûle.

L’ancienne minoterie des Grands Moulins de Paris, à Marquette-lez-Lille, en métropole lilloise, s’est transformée en un éco-quartier offrant des logements mixtes, des commerces et un aménagement paysager menant jusqu’aux berges de la Deûle. Et les ardoises naturelles Cupa 4 de Cupa Pizarras participent à la renaissance de ce fleuron de l’architecture néo-flamande.

 

 

 

Un symbole identitaire de l’agglomération lilloise

Construit il y a près de 100 ans, laissé en déshérence à partir de 1996, la minoterie des Grands Moulins de Paris a été sauvé de la démolition grâce à l’implication du groupe Maes, dont le fondateur Hubert Maes estime que "contribuer aux scénarios de reconquête des sites patrimoniaux" fait pleinement partie du rôle des architectes. Par leur aspect monumental et leur mixité de matériaux, les Grands Moulins de Paris s’érigent en effet comme symbole identitaire de l’agglomération lilloise. Car, en effet, l’ensemble des matériaux utilisés (béton, brique et ardoise) sont typiques de la technique constructive des bâtiments industriels du début du XXe siècle en Flandres.

 

La minoterie des Grands Moulins de Paris, un bâtiment iconique. © Cupa Pizarras

 

 

 

Perpétuer l’esprit du lieu

Afin de préserver l’esprit des lieux, les architectes ont fait le choix de conserver au maximum l’existant. Autrement dit les silos circulaires en béton bruts ont été gardés tels quels, et huit appartements haut-de-gamme ont été aménagés au dernier étage, tandis que les bâtiments "Moulins" et "Magasins", baptisés selon leur activité d’origine, n’ont pas subi de transformation de leurs façades extérieures. Composées de briques et béton, ces façades de 140 mètres de long ont été nettoyées par micro-gommage et les joints ont été dégarnis et rejointoyés au mortier de chaux.

En revanche, côté couverture de ces bâtiments historiques, il ne fallait pas faire l'impasse sur une restauration complète.

 

 

 

 

L'entrée en scène du modèle Cupa 4 de Cupa Pizarras

Pour magnifier les toitures, leur offrir une seconde (et longue) vie en respectant l’esthétique des moulins, les couvertures en ardoises fibrociment d’origine ont été remplacées par des ardoises naturelles d’Espagne : le modèle Cupa 4 de Cupa Pizarras, choisi par la maîtrise d’ouvrage (Histoire & Patrimoine, Vilogia et Sigla Neuf).

 

 Cupa Pizarras produit depuis 1892 la plus large gamme d’ardoise naturelle pour toitures et façades. Dans le monde, 1 ardoise sur 2 installée est une Cupa Pizarras. © Cupa Pizarras

 

 

La Cupa 4, qui peut être rectangulaire, ronde ou pico, provient de la carrière Armadilla en Espagne (Benuza, Leon), en exploitation depuis 1968. Cette ardoise naturelle présente une planéité régulière et une texture lisse. Quant à sa teinte noir-bleuté, elle est très fidèle à l’esthétique de la toiture historique. Les modèles choisis pour cette rénovation sont de format 40 x 22 cm en épaisseur 5 mm.

C’est l’entreprise Battais Couverture (Haubourdin), expert en restauration de couvertures des édifices historiques, qui a procédé au calepinage et à la mise en œuvre complète des 4 300 m2 de couverture en ardoise naturelle. De nombreux points singuliers ont dû être traités dans les règles de l’art, tels que :

– la rénovation de la double rangée de lucarnes intégrées dans la toiture ;

– La réouverture de baies, afin de garantir une bonne luminosité à chaque logement ;

– La dissimulation de trappes de désenfumage en toiture ;

– Ou encore la création de fenêtres de toit au niveau des combles.

 

La mise en œuvre complète des ardoises, exécutée par une dizaine de compagnons et a duré 18 mois. © Cupa Pizarras

 

 

 

 

Entre modernité et patrimoine, répondre aux enjeux de l’urbanisme de demain

Au-delà de la valorisation d’un symbole identitaire régional, la réhabilitation des Grands Moulins de Paris a su répondre aux enjeux de l’urbanisme de demain. L’agence d’architecture a en effet conçu ce nouvel ensemble comme un éco-quartier axé sur la notion de mutualisation des équipements : géothermie, déchets et parking sont partagés et mutualisés.

 

À côté des moulins historiques, plusieurs tours de logements ont été édifiées dont la très contemporaine Brooklyn Tower en bord de Deûle, qui célèbre une métamorphose dynamique du site. Elle accueille 96 logements. Un autre immeuble de dix étages propose des logements sociaux. © Cupa Pizarras

 

 

Un nouveau quartier qui offre aujourd’hui près de 400 logements mixtes, des commerces, un parc, une promenade verte, des aires de jeux, des crèches et des espaces de convivialité.


Source : batirama.com / Laure Pophillat

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