Le maire de Saint-Denis souhaite surfer sur le deuxième effet JO en faisant de sa commune "un modèle d'héritage" des Jeux et "le leader en Île-de-France" du secteur hôtelier.
Mathieu Hanotin, le maire de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), a souhaité lundi que sa ville profite de "l'incroyable mise en lumière des JO" pour devenir "un modèle d'héritage" de ces Jeux et "le leader en Île-de-France" du secteur hôtelier.
La première zone d'hospitalité de toute la France
Lors d'une conférence de presse organisée au 40e étage de la Tour Pleyel, dans l'établissement quatre étoiles H4 Hotel Wyndham, comptant près de 700 chambres depuis la mi-juillet, Mathieu Hanotin, le maire de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) et le président de l'établissement public territorial Plaine Commune (regroupant neuf villes), a annoncé quà proximité des aéroports de Roissy et du Bourget vont être développés "un quartier d'hospitalité, d'accueil de touristes et de nouveaux loisirs".
L'édile envisage, d'ici à 2030, la création de plusieurs milliers de chambres d'hôtel supplémentaires dans le quartier Pleyel, qui deviendrait alors "la première zone d'hospitalité de toute l'Île-de-France".
Désignant la gare Saint-Denis-Pleyel, futur hub du Grand Paris express, Mathieu Hanotin a lancé : "c'est de là que doit partir la stratégie de massification de notre offre hôtelière. Et on ne s'interdit par de construire d'autres immeubles de grande hauteur".
En finir avec la caricature de "ville repoussoir"
Le maire a présenté les cinq semaines des JO comme "un vecteur de fierté majeure" pour Saint-Denis, et l'assurance que plus "personne ne pourra nous cantonner à une caricature de ville repoussoir qui ne concentre que de l'échec".
En matière d'immobilier, l'objectif reste que les premiers des 6 000 habitants puissent arriver fin 2025 au Village des athlètes, qui compte plus de 2 800 logements à cheval sur trois villes. Le maire assure être "très serein" sur la commercialisation de ces logements, "les promoteurs ayant eu la plus belle page de publicité en termes de reportages pendant les Jeux".
Dès le 2 novembre, des visites (dites "olympic tours") seront proposées au grand public pour revivre "l'émotion des Jeux", en se promenant de site en site, du Village des athlètes au Stade de France ou encore à la basilique Saint-Denis.
Selon Emmanuel Blum, le directeur général de l'agence d'attractivité (office du tourisme) de Plaine Commune, c'est "une vraie demande, comme à Londres en 2012". Selon la marie, "des touristes anglais ont déjà réservé".
Source : batirama.com / AFP / Laure Pophillat