Ecotaxe poids lourds, le projet qui divise

Alors que la CGPME apporte son soutien à la journée de mobilisation nationale, la FNTP rappelle que l?écotaxe poids lourds permettra de financer de nombreux travaux publics.

« Alors que les chefs d'entreprise se débattent au quotidien pour faire vivre leur PME. Ils attendent soutien et accompagnement des pouvoirs publics », estime la CGPME. « La mise en place de l'écotaxe au 1er janvier 2014 viendra au contraire renchérir au niveau national de 4,8% le coût du transport des marchandises par la route. Les entreprises situées en zones rurales seront particulièrement pénalisées ».

 

C'est pourquoi la CGPME réclame depuis plusieurs mois un moratoire sur la mise en place de l'écotaxe inapplicable dans les circonstances économiques actuelles. La Confédération des PME apporte donc son soutien à la journée nationale de mobilisation organisée aujourd'hui contre l'écotaxe.

 

Une taxe affectée aux travaux d’infrastructures

 

De son côté, la FNTP souhaite rappeler plusieurs réalités économiques que dans le débat actuel sur l’écotaxe poids lourds. L’écotaxe poids lourds est une taxe affectée aux travaux d’infrastructures via l’AFITF (agence de financement des infrastructures de transports de France) et non un prélèvement destiné au budget général de l’Etat.

 

Elle permettra de réaliser en 2014, 500 M€ de travaux dans le domaine des infrastructures, parmi lesquels l’entretien, la modernisation et la sécurisation des routes et des voies ferrées.

 

Ces travaux qui génèreront 4 000 emplois sur les chantiers de Travaux Publics, assureront une meilleure qualité de service aux entreprises et aux particuliers qui emprunteront ces réseaux, participant ainsi à l’amélioration de la compétitivité du pays.

 

Outre qu’elle entérinerait la poursuite de la dégradation de la qualité des réseaux d’infrastructures, la remise en cause de l’écotaxe poids lourds pénaliserait le secteur des Travaux Publics qui a largement décroché du reste de l’économie française, affichant une baisse de son activité de 3,4% depuis le début de l’année et la destruction de 6 200 emplois ouvriers permanents.



Source : batirama.com

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