Parce que la moquette est un revêtement de sol trop souvent décrié, à tort, l?Apictars lance une initiative originale pour rétablir la vérité sur ce revêtement.
Si l’on vous parle de la famille Solier avec Shag, le père, Thibaude, la mère, Saxony la fille ainée et Gance, la cadette, vous pensez à la dernière série de France 3… Et bien non ! Il s’agit des héros de la bande dessinée éditée par l’Apictars, Association pour la promotion de l’industrie et du commerce des tapis et revêtements de sols.
Cet outil original de communication, initialement pensé pour être mis sur Internet, a pour objectif de tordre le cou aux idées reçues sur la moquette à travers 13 petites histoires.
La bande dessinée est visible à l’adresse www.moquette-doc.fr, ainsi que sur de nombreux sites Internet de la profession (www.unrst.com, www.moquette-uftm.com, www.udirev.com...).
La décision fut prise en parallèle d’en imprimer une version papier. Le premier tirage de 5000 exemplaires étant quasiment épuisé, une réédition est déjà planifiée pour début 2014.
A la fois ludique et pédagogique, très coloré, publié dans un format italien, l’ouvrage répond aux questions du grand public sur l’entretien, l’acoustique, la santé, l’écologie. Il est aussi l’occasion de rappeler quelques bonnes pratiques aux professionnels…
30 fiches pratiques à consulter
Dans l’album comme dans la version numérique, des mots clés dans les bulles renvoient en effet à une trentaine de fiches pratiques. A l’origine du projet, l’auteur, Philippe Jariel, Délégué général de l’Unrst-FFB*, Président des certifications homologations Afnor-CSTB et expert de justice près la de cour d’appel de Paris pour les revêtements intérieurs.
La BD doit promouvoir le revêtement de sol textile dont le marché connaît un début de redressement. Quelque 50 millions de mètres carrés sont posés aujourd’hui en France, à part égale avec les autres sols résilients.
Il y a trois ans, la surface de moquette posée était de 45 millions de mètres carrés. La moquette a en effet beaucoup souffert des campagnes de communication lancées sur les acariens dans les années 1980, avec pour conséquence la fermeture de la plupart des usines françaises.
Alors qu’en 1940, la part de la moquette représentait 45% des revêtements de sol posés en France, cette part est ensuite tombée à 20%. De nombreuses études scientifiques menées depuis 20 ans dans le monde ont montré qu’au contraire la moquette est un élément de régulation de la qualité de l’air dans l’habitat, qui piège les particules alors qu’elles rebondissent sur un sol dur et forment les moutons que l’on trouve sous les meubles.
Aujourd’hui la moquette pourrait susciter un regain d’intérêt de la part des prescripteurs grâce à ses évolutions techniques : incorporation d’éléments conducteurs lumineux pour les espaces de circulation ou encore modification de la colorimétrie en fonction de l’intensité lumineuse dans la pièce aux différentes heures de la journée.
* Union nationale des revêtements de sols Techniques – Fédération française du Bâtiment
Source : batirama.com