Lors de son entretien avec le Premier ministre le 26 novembre dans le cadre de la concertation sur la réforme fiscale, le .
Il a notamment demandé la suppression de la cotisation d’allocations familiales payée par les employeurs et les travailleurs indépendants, correspondant à 5,4% de la masse salariale. De même, il a souligné que les travailleurs indépendants sont fiscalement assimilés à des ménages et a appelé à une réforme du mode de calcul de leur impôt de sorte que les bénéfices réinvestis dans l’entreprise ne soient plus injustement soumis à cotisations sociales et à l’impôt sur le revenu.
Toutefois, le Premier ministre ayant renvoyé à 2015 la mise en œuvre progressive de la réforme fiscale,
le président de l’UPA a demandé que deux mesures soient prises
immédiatement
pour redonner de l’oxygène aux entreprises de proximité.
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Elargir aux travailleurs indépendants le bénéfice du Crédit d’impôt compétitivité emploi
-CICE- aujourd’hui réservé aux chefs d’entreprise salariés. A titre indicatif, les travailleurs indépendants qui ont perçu 25 000 euros de revenus en 2013, auraient droit à un crédit d’impôt de 1000 euros sur les revenus de 2013 et de 1500 euros sur les revenus de 2014.
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Rétablir l’indemnité compensatrice forfaitaire et le crédit d’impôt apprentissage au-delà de la première année
, pour toutes les entreprises de moins de 50 salariés qui forment un apprenti.
Aucun engagement gouvernemental n’a été pris sur ces deux demandes. C’est pourquoi
l’UPA appelle « les sacrifiés » et tous ceux qui soutiennent l’économie de proximité à poursuivre et à renforcer la mobilisation**
qui a débuté le 13 novembre
, y compris en signant la pétition « sauvonslaproximite.com
» sur Internet ou en magasin.La concertation avec le gouvernement n’est pas terminée. Il est essentiel que la population française dise aux gouvernants que les représentants de l’économie de proximité doivent être entendus.
"La mobilisation initiée par l’UPA est présentée sur *
*
www.sauvonslaproximite.com
". Elle a d’ores et déjà recueilli un large soutien : plus de 160.000 signataires de la pétition, nombreux affichages « sacrifié mais pas résigné » dans les centres villes, 1000 reprises de la mobilisation dans plus de 300 médias nationaux et locaux…