Bientôt la fin du calvaire de la ligne 13 du métro

Le conseil de surveillance de la Société du Grand Paris a adopté le financement du prolongement de la ligne de métro 14 afin de désaturer la 13, calvaire de plus de 600.000 voyageurs.

Un accord-cadre avait été signé il y a un an entre la SGP et la Région Ile-de-France, qui fixe la répartition des coûts de ce projet à 1,4 milliard d'euros auquel Paris, les Hauts-de-Seine et la Seine-Saint-Denis participent aussi.

 

Un avenant a été adopté: il entérine la plus grande part prise par la SGP dans le financement (55% au lieu de 30%), après la décision du Premier ministre, en mars dernier, d'utiliser une partie des fonds de la SGP, initialement dévolus uniquement au futur métro automatique Grand Paris Express, à l'amélioration des transports déjà existants.

 

La convention aussi ratifiée - 450 millions d'euros dont 60% pour la SGP - a pour objet les travaux de gros oeuvre, de second oeuvre et de maîtrise d'ouvrage. Le prolongement de la ligne 14 entre Saint-Lazare et la Mairie de Saint-Ouen représente 5,8 km de voies nouvelles souterraines et quatre stations, selon un communiqué de la SGP.

 

Cette séance du conseil de surveillance avait aussi pour objet l'adoption du budget 2014, qui s'est fait à l'unanimité. Un budget prévisionnel de 512,2 millions d'euros traduit la montée en puissance de l'activité de la SGP (145,2 M€ en 2013, 77,4 en 2012).

 

Budget prévisionnel de 512 M€

 

La SGP prévoit 512,2 M€ de dépenses, dont 303,2 M€ en fonctionnement et 209 M€ en investissement.Le fonctionnement prévoit, outre les dépenses propres de la Société du Grand Paris (études, assistance à maîtrise d'ouvrage, personnel et fonctionnement), près de 220 millions d'euros de subventions.

 

Ainsi, au titre de la contribution exceptionnelle de 2 milliards d'euros de la SGP au financement d'opérations du plan quinquennal de la Région Ile-de-France sur l'amélioration des transports, ont été inscrits l'apport pour la ligne 14 et une provision globale de 100 M€ pour les autres opérations fléchées comme le prolongement du RER E, les schémas directeurs des RER ou encore le prolongement de la ligne 11 jusqu'à Rosny-Bois-Perrier.

 

En investissement, les dépenses consistent pour moitié en acquisitions foncières, pour 104,2 M€ (soit plus du double par rapport à 2013) sur le tracé du futur Grand Paris Express (GPE), et pour l'autre moitié en études de maîtrise d'oeuvre et d'assistance à maîtrise d'ouvrage pour un montant de 85,4 M€ pour les premier tronçons du GPE.

 

Les recettes prévues en 2014 s'élèvent à 529,7 M€ issues de ressources fiscales dédiées : 60 M€ au titre de l'imposition forfaitaire sur les entreprises de réseau, 350 M€ au titre de la taxe locale sur les bureaux et 117 M€ au titre de la taxe spéciale d'équipement.

 


Source : batirama.com / AFP

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