A69 : non, ce n'est pas terminé (l'État va faire appel de la suspension du chantier) !

Comme l'a indiqué le ministère des Transports, l'État va faire appel de la suspension du chantier de l'autoroute A69 Toulouse-Castres. Le feuilleton devrait donc encore se poursuivre...

Comme l'a indiqué le ministère des Transports, l'État va faire appel de la suspension du chantier de l'autoroute A69 Toulouse-Castres. Le feuilleton devrait donc encore se poursuivre... et faire grincer quelques dents supplémentaires.

 

 

 

Pour rappel

On s'en souvient : la rapporteure publique, dont l'avis devait guider le tribunal administratif de Toulouse dans l'examen de recours au fond contre l'autoroute A69, avait maintenu sa demande d'annulation de l'autorisation de ce chantier contesté. Et si le tribunal administratif suivait son avis dans son jugement, cela pouvait conduire à un arrêt des travaux. Ce qui s'est effectivement passé.

Jeudi 27 février 2025, le tribunal administratif de Toulouse a annulé l'arrêté préfectoral autorisant le chantier contesté de cette autoroute, retoquant ainsi pour la première fois une infrastructure routière de cette envergure en France, alors que le tracé est déjà en partie réalisé.

 

 

 

La situation résultant de cette décision est ubuesque 

L'État va demander un sursis à exécution de cette décision inédite notifiée jeudi par le tribunal administratif de Toulouse, ainsi que l'a précisé le ministère dans un communiqué. La situation résultant de cette décision est "ubuesque : un chantier avancé aux deux tiers est arrêté du jour au lendemain", a commenté le ministre des Transports Philippe Tabarot dans un autre communiqué, ajoutant que cela "soulève de nombreuses interrogations sur le bon déroulement des grands projets d'infrastructure en France".

Cette route a été "déclarée d'utilité publique en 2018 et bénéficie d'un large soutien local de la part des élus, des habitants et des acteurs économiques", a affirmé le ministère. 

 

"Les procédures sont telles qu'aujourd'hui, un projet ayant obtenu toutes les autorisations nécessaires et même démarré les travaux, peut se retrouver remis en question à tout moment. Ce n'est pas acceptable", a poursuivi le ministre des Transports Philippe Tabarot, ici en photo. © AFP

 

 

Le gouvernement proposera "des mesures de simplification pour éviter que de telles situations ne se reproduisent", a promis Philippe Tabarot, concluant que "l'État continuera de soutenir ce projet, essentiel au développement de la région et à l'amélioration des conditions de vie de ses habitants".



Source : batirama.com / AFP / Laure Pophillat / © Matthieu Rondel / AFP

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