Chantiers des JO : les travailleurs sans-papiers auront bien droit à leur procès en 2026

Vingt-quatre prévenus sont renvoyés devant le tribunal correctionnel de Bobigny suite à une enquête déclenchée en 2022 après la découverte de travailleurs sans-papiers sur les sites de chantiers des JO-2024.

Vingt-quatre prévenus, dont trois sociétés, sont renvoyés devant le tribunal correctionnel de Bobigny suite à une enquête déclenchée en 2022 après la découverte de travailleurs sans-papiers sur les sites de chantiers des JO-2024, ainsi que l'a indiqué le parquet.

 

 

Des travailleurs sans-papiers employés par une société sous-traitante

L'audience devrait se tenir sur deux semaines début 2026, a précisé le ministère public, confirmant de fait une information de . Cette procédure a démarré par le signalement d'un service de contrôle de la DRIEETS (Direction Régionale de l'Économie, de l'Emploi, du Travail et des Solidarités), lui-même déclenché après un signalement de la CGT. 

Les travailleurs sans-papiers travaillant sur les chantiers des JO-2024 visés par ce signalement étaient employés par une société sous-traitante "dont les ramifications et l'implication vont au-delà des chantiers des JO", ainsi que le confiait en mars 2022 à l'AFP une source proche du dossier. 

 

 

De nombreuses saisies réalisées

Sur les 24 prévenus, quatre sont poursuivis pour recours aux services d'un employeur d'un étranger non autorisé à travailler, et les autres pour emploi en bande organisée d'étranger non muni d'une autorisation de travail salarié, a précisé le parquet de Bobigny. "De nombreuses saisies (immobilières et de comptes bancaires) ont été réalisées lors de l'enquête à l'encontre des différents prévenus", a ajouté le parquet.

 

 

Contactée par l'AFP, la Solideo, la société en charge de la construction des ouvrages olympiques, n'a pas donné suite.



Source : batirama.com / AFP / Laure Pophillat / © Freepik

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