Afin d?encourager le travail des seniors, des dispositions ont été prises pour que cette reprise d?activité améliore la retraite et que l?intéressé ne cotise pas à perte. Cela va changer.
Pour pouvoir bénéficier d'une pension de vieillesse, les assurés devront avoir mis fin à l'ensemble de leurs activités. Cependant, ce principe ne les empêchera pas par la suite de reprendre la même activité.
En outre, et cela est fondamental, la reprise d'activité par l’assuré n'ouvrira droit "à aucun avantage de vieillesse, de droit direct ou dérivé, auprès d'aucun régime légal ou rendu légalement obligatoire d'assurance vieillesse, de base ou complémentaire". Ce qui signifie, en clair, qu'il cotisera à fonds perdus.
On notera également que lorsque le plafond de 160% du SMIC est dépassé (soit 2312,67 euros au 1er janvier 2014), la pension sera réduite à due concurrence du dépassement, dans des conditions qui seront fixées par décret.
Ces dispositions ne seront applicables que pour les assurés dont la première pension prend effet à compter du 1er janvier 2015. Elles créent donc une discrimination entre les assurés en cumul emploi-retraite avant le terme de l’année 2014 et ceux cumulant postérieurement au 1er janvier 2015.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que le fait de cotiser en pure perte risque pour le moins d’être mal ressenti par les intéressés ! Il n’est pas évident qu’une telle mesure soit un signe positif envoyé aux seniors, alors que la France a encore beaucoup de retard dans ce domaine !
Source : batirama.com / François Taquet