La douceur des températures a fait chuter la consommation d'électricité française en février au niveau le plus bas observé depuis 2007 pour le deuxième mois de l'année.
Les années se suivent et ne se ressemblent pas ! La consommation d'électricité a reculé de 10,4% en février par rapport au même mois de 2013, à 44,48 térawattheures, grâce à des températures particulièrement clémentes, de 7,3°C en moyenne, soit 1°C au-dessus de la normale.
"La consommation brute mensuelle est la plus faible depuis 2007 pour un mois de février, et la pointe de consommation est également la plus faible observée pour un mois de février depuis 2008", à 80,2 gigawatts le 5 février, souligne le gestionnaire du réseau RTE dans son aperçu mensuel sur l'énergie électrique.
A titre de comparaison, le pic de consommation avait atteint le record historique de 102,1 gigawatts le 8 février 2012. Observé depuis octobre, le ralentissement de la hausse de la consommation électrique des particuliers se confirme, après une hausse de 1,1% en 2013, ajoute RTE.
Autre fait marquant, côté production cette fois : les énergies renouvelables ont permis de couvrir plus de 23% de la consommation électrique en février, et 7,3% en excluant la production hydraulique, toujours grâce aux conditions météorologiques favorables.
La production des éoliennes françaises a ainsi atteint son plus haut niveau (2,5 térawattheures), avec un nouveau pic de puissance historique de 6.510 mégawatts le 5 février à 01H30, au-dessus des 6.439 MW du 1er janvier et des 6.441 MW du 23 décembre 2013.
L'énergie éolienne a permis de couvrir en moyenne 5,6% de la consommation électrique, soit "le taux de couverture mensuel le plus élevé jamais observé", souligne RTE, filiale autonome d'EDF. Le photovoltaïque progresse également, à 257 gigawattheures en février.
En revanche, "en raison d'une consommation peu élevée, et d'une excellente production des filières renouvelables, la production d'origine thermique à combustible fossile diminue de plus de moitié par rapport à celle de février 2013", note le gestionnaire de réseau. La production nucléaire est également en baisse en février sur un an, en raison d'"indisponibilités fortuites".
Source : batirama.com / AFP