La Fédération française du bâtiment ne parvient pas à se faire entendre et surtout comprendre au sujet de la Loi sur le compte pénibilité, dont on attend les prochains décrets.
Jacques Chanut, Président de la fédération française du bâtiment et Bruno Dumas, Président de la commission des affaires sociales ont de nouveau rencontré Michel de Virville, auteur du rapport sur le compte pénibilité.
Objet de la rencontre : lui faire entendre à nouveau les raisons pour lesquelles le Bâtiment s’oppose à la mise en œuvre du compte pénibilité.
Fort des 83 243 pétitions recueillies auprès des entrepreneurs de Bâtiment, le président de la FFB a rappelé que la mise en œuvre, dans le secteur, du compte demeurerait complexe et coûteuse : insécurité juridique, risque de zizanie qu’il fait naître sur les chantiers, conséquences sur l’emploi, en favorisant le recours à une main d’œuvre à bas coût.
Ni report ni expérimentation
En rendant publics les projets de décrets de mise en œuvre du compte Pénibilité, le gouvernement a balayé d’un revers de la main l’avis du Conseil de la simplification, affirme la FFB dans un communiqué.
L’organisation professionnelle rappelle que ce dernier préconisait en effet une expérimentation et un report pour évaluer l’impact réel de la mesure, une mesure réclamée depuis longtemps par la FFB.
« A l’heure où le gouvernement annonce des mesures de simplification, c’est un mauvais signe adressé aux artisans et entrepreneurs ! Ce matin, Michel de Virville nous a écoutés mais nous a-t-il entendus ? » s’est inquiété Jacques Chanut à l’issue de ce rendez-vous.
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Source : batirama.com