La Fédération française de rugby et les collectivités territoriales partenaires ont voté en faveur de la poursuite du projet d'implantation du Grand Stade de la FFR à Ris Orangis.
La maîtrise d'ouvrage avait jusqu'au 21 juillet pour se prononcer sur l'avenir de son projet, après le débat public organisé sur le sujet du 7 novembre 2013 au 21 février 2014.
Dans leurs délibérations, les partenaires engagés dans un projet estimé à 600 millions d'euros ont également "demandé à ce que le stade soit déclaré d'intérêt général", indiquent-ils dans un communiqué.
"Conformément aux recommandations du débat public, une deuxième phase de concertation est engagée, sous l'égide d'un comité consultatif chapeauté par une personnalité reconnue pour son indépendance", ont-ils précisé.
Des transports publics à rénover "en profondeur"
Le débat, sous l'égide de la Commission nationale du débat public (CNDP), autorité administrative indépendante, a révélé les interrogations des riverains, mais également d'habitants d'autres régions, notamment en matière de financement, bien que la FFR entende s'appuyer sur ses fonds propres.
Les sept réunions publiques ont également permis de mettre l'accent sur la nécessité, mais également la difficulté, de rénover en profondeur le réseau de transports publics à l'horizon 2018, date prévue pour l'inauguration du stade.
Fin 2014, seront désignés les lauréats des deux dialogues compétitifs en cours: le choix par la FFR du constructeur de son futur stade ainsi que celui, par les collectivités, de l'équipe de maîtrise urbaine pour le projet global d'aménagement sur les 120 hectares autour du stade.
Source : batirama.com / AFP