Benoît Falconnier, petit-fils du fondateur de Ciat, lance une contre-offre, après l'offre d'achat de Ciat lancée fin juillet par le conglomérat américain UTC, propriétaire de Carrier.
Dans l'entreprise, Benoît Falconnier n'est pas tout à fait un inconnu. Il avait rejoint Ciat en tant que Directeur Marketing Stratégique et Secrétaire Général, de 2006 à 2009, à la suite du soudain décès de Jean-Louis Falconnier, alors PDG de l'entreprise.
Aujourd'hui, le capital de Ciat Group, qui détient Ciat en totalité, est réparti entre Somfy, (46,1 % du capital), les actionnaires familiaux qui possèdent Ciat auparavant (50,3 %) et le manaement de Ciat (3,6 %).
En gestionnaire avisé, Somfy aura tendance à vendre au plus offrant. Mais que feront les actionnaires familiaux et le management ? Suivront-ils la contre-offre de Benoît Falconnier, dont le montant n'est pas annoncé et le financement pas encore bouclé, ou bien préfèreront-ils la sécurité de la proposition d'UTC ?
Vers des fermetures de sites de fabrication de Ciat ?
Il faudra sans doute attendre quelques semaines pour être fixés. Pour l'instant, dans son communiqué Benoît Falconnier indique vouloir « redéployer les sites industriels de Ciat », tout en « maintenant les emplois dans le bassin d'activité de Culoz, site d'origine de la société ».
Ce n'est pas très clair, mais cela pourrait signifier qu'il souhaite fermer les sites de fabrication de Ciat qui ne se trouvent pas à Culoz, notamment le site italien, spécialisé dans les échangeurs à plaques et les préparateurs d'ECS.
Source : batirama.com/ P. Poggi