Transferts d'humidité à travers les parois
Evaluer les risques de condensation
Calcul de transports d'humidité et de chaleur
Règles de mise en oeuvre associées
Transferts d’humidité et de chaleur dans les parois du bâtiment : définitions, description des phénomènes physiques, calcul de ces transferts, exemples de parois courantes, règles de qualité pour limiter les risques de condensations, outils d’évaluation des risques encourus. Approche à la fois théorique et pratique.
Les transferts d’humidité et de chaleur dans les parois d’un bâtiment peuvent fragiliser la structure des matériaux et diminuer leurs propriétés physiques. De plus, ils nuisent à la santé des occupants.
Le guide 'Transferts d'humidité à travers les parois
" propose d’évaluer les risques encourus dès la conception du bâtiment et lors d’une réhabilitation pour y remédier.
La plupart des matériaux utilisés dans la construction des bâtiments sont poreux. Une partie ou éventuellement la totalité des pores de ces matériaux sont interconnectés, les rendant perméables à la vapeur d’eau. Par ailleurs, certains matériaux sont hygroscopiques, c’est-à-dire qu’ils sont aptes à fixer l’humidité. Cette propriété peut induire des modifications de leurs caractéristiques physiques, notamment mécaniques et thermiques. Par exemple, l’humidité augmente la conductivité thermique des matériaux jusqu’alors isolants induisant une dépense supérieure en chauffage. Il est donc nécessaire de contrôler les transferts d’humidité afin de limiter la dégradation des matériaux qui peut entraîner une fragilisation structurelle et une diminution de leurs propriétés physiques.
Les dégradations structurelles ne sont pas les seuls phénomènes à craindre, un autre facteur doit être pris en compte : le niveau de confort des occupants. En effet, un excès ou un manque d’eau peuvent causer un inconfort plus ou moins sensible pour les occupants. Les symptômes les plus couramment rencontrés sont l’apparition de condensation sur les fenêtres, de moisissures sur les murs et de réactions allergiques provenant de ces moisissures.
Il faut donc se préoccuper de ces phénomènes tant pour l’occupant que pour la pérennité du patrimoine immobilier et déterminer où et quand des risques nuisibles d’humidité sont à craindre pour mieux les prévenir. De plus, les renforcements de l’isolation thermique de l’enveloppe des bâtiments neufs ou existants sont susceptibles de modifier leur équilibre hygrothermique. La gestion de l’eau doit donc être prise en compte dès la conception des bâtiments neufs pour réduire les risques de désordres ultérieurs et lors d’une réhabilitation pour préserver le bâti.
Cet ouvrage définit les principaux paramètres qui gouvernent les transferts d’humidité et de chaleur dans les parois d’un bâtiment. Il rappelle d’abord les différentes grandeurs intervenant dans les transferts d’humidité (pression de vapeur saturante, humidité relative, air sec, air humide, etc.) ainsi que l’influence des climats intérieur et extérieur.
Il précise leur calcul et les quantités d’eau susceptibles de condenser. À partir de ces calculs et de l’expérience, les auteurs donnent des règles de qualité afin de limiter les risques de condensation lorsqu’ils peuvent nuire à l’ouvrage.
Enfin, il propose des outils d’évaluation des transferts d’humidité afin de déterminer rapidement les risques encourus.
Parution : Septembre 2009
Edition : 1ère
Nb de pages : 68
Format : 21 x 27 cm
Couverture : Broché
Intérieur : Bichromie