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50 BATIRAMA N°480 I AOÛT - SEPTEMBRE 2018 MATÉRIELS Jusqu’à présent, chez Mercedes, le Sprinter n’existait qu’en propulsion ou en 4x4. Avec la nouvelle génération, commercialisée depuis juin, qui apporte davantage de connectivité, Le plus gros changement est l’apparition d’une version traction avant. A près douze ans de carrière, la seconde génération du Merce- des Sprinter cède sa place à un nouveau modèle. La version 2018 a été pensée pour répondre aux besoins actuels des utilisateurs, tant du point de vue des équipements de confort et de sécurité que de ceux de la connectivité. Avec son nou- veau Sprinter, Mercedes vise une clientèle férue de technologie et les entreprises dotées de gestionnaires de flottes. Deux systèmes ont été implantés. Le premier, le Mercedes Pro Connect, offre plusieurs services intégrés qui permettent aux pro- fessionnels de bénéficier de solutions de mobilité individuelle, de la prévision des entretiens, etc : il permet par exemple à un responsable de flotte de contrôler à distance des informations relatives à chaque véhicule comme son niveau de carburant ou sa position géographique. En pratique, une belle usine à gaz, mais qui ne concerne pas l’artisan mono-pos- sesseur. Aussi pour contenter ce dernier, le constructeur allemand a concocté le MBUX (Mercedes Benz User Experience) avec un contrôle vocal. A l’extérieur, une face-avant plus affirmée Extérieurement, le style du nouveau Sprin- ter évolue avec une face avant plus affir- mée. Placés en hauteur, les phares plus fins paraissent à l’abri des aléas quotidiens. Tout comme le capot, positionné beau- coup plus horizontalement au-dessus de la large calandre à trois barres. Les ailes avant sont également différentes. Ce nouveau Sprinter a gardé l’architecture globale du précédent, comme tendent à le prouver, bien qu’ils soient différents, la forme du pare-brise ou du haut des portières. Une motorisation qui se démarque C’est sans aucun doute au niveau du choix des transmissions que cette troisième génération de Sprinter se démarque le plus de sa devancière. En effet, en plus des classiques propulsion et 4x4, le Sprin- ter 2018 est maintenant disponible dans une version traction avant inédite équi- pée d’une boîte manuelle à six rapports ou, en option, d’une boîte automatique à neuf rapports inédite. Côté moteurs, Mercedes allait-il reprendre, comme sur le Vito, l’ensemble moteur-boîte du Renault Master. Et bien non, puisque les traction avant font appel à un moteur maison, un quatre-cylindres de 2,1 litres dévelop- pant 114 et 143 ch, accompagné d’un six-cylindres 3L diesel de 190 ch. Pour les autres transmissions, une boîte manuelle à six vitesses et une automatique 7G-Tronic à sept rapports sont proposées. Chargement : une charge utile accrue Le nouveau Sprinter est désormais pro- posé en traction avant. Il bénéficie alors d’une charge utile accrue de 50 kg par rapport au modèle propulsion et d’un seuil de chargement abaissé de 8 cm. Il est disponible en fourgon (L1H1, L1H2, L2H1, L2H2 avec un PTAC de 3 t, 3,5 t ou 4 t), mais aussi en châssis cabine simple L1 ou L2 (PTAC de 3 t ou 3,5 t). Ces versions, ainsi que toutes les autres sont disponibles en propulsion et conservent les mêmes empattements que les précédents modèles, alors que les ver- sions traction adoptent deux nouveaux empattements de 3,259 et 3,924 m. Selon Mercedes-Benz, le nombre de VÉHICULE UTILITAIRE Cap sur la troisième génération
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