BTR 483

BATIRAMA N°483 I FÉVRIER - MARS 2019 43 DOSSIERS CHANTIERS et l’isolation, précise : « Le doublage avec la laine de roche participe également au confort acoustique, en cassant la réson- nance du monomur ». Laine de roche soufflée En sous-toiture, isolation et étanchéité à l’air ont été aussi parfaitement étudiées. La mise en œuvre du système d’isolation a été réalisée dans un plénum sous la charpente en lamellé-collé : « Nous avons soufflé une épaisseur de 40 cm de laine de roche. C’est une solution intéressante, qui assure une bonne homogénéité ; la laine va partout, c’est mieux que le rou- leau », explique Christian Leverge. Seule petite difficulté : sa mise en place, celle-ci ayant été réalisée après la toiture : « Nous avons ménagé une trappe de 60 x 60 dans la membrane, ce qui nous a permis de souffler la laine sur toute la surface. Pour que ladite membrane supporte le poids nous l’avons renforcée avec des tasseaux. Une fois terminé, nous avons refermé la trappe puis fixé les plaques de plâtre du plafond ». Les objectifs du maître d’ouvrage respectés Au final, la maison répond sans difficul- té aux objectifs du maître d’ouvrage : « Compte tenu de la zone climatique, le résultat est satisfaisant. Par rapport à la réglementation thermique 2012, le Bbio et le CEP de la maison sont à - 40 %, ce qui répond aux critères passifs. Et le test d’étanchéité a été très concluant : la valeur mesurée est inférieure à 0,20 m 3 / (h.m 2 ), soit trois fois mieux que la réglementation en vigueur », se félicite le maître d’ouvrage. STÉPHANE MIGET La dalle béton est isolée avec 20 cm de polystyrène extrudé, soit une valeur R de 6,5 m 2 .K/W. © CELLUMAT L’élévation démarre sur une arase qui assure une assise parfaitement plane pour le premier rang. Les rangs suivant sont montés à l’avancement selon la technique du joint mince. © CELLUMAT Le soubassement a été réalisé avec deux rangs de blocs de béton cellulaire de 20 mis en œuvre cote à cote supprimant ainsi l’ensemble des ponts thermiques à ce niveau. © CELLUMAT