BTR 483
46 BATIRAMA N°483 I FÉVRIER - MARS 2019 DOSSIERS CHANTIERS STRUCTURE GROS OEUVRE Des circuits de tube de chauffage préfabriqués, agrafés aux hourdis polystyrène et noyés dans la dalle de compression : le plancher développé par Seac Clima est rapidement mis en œuvre et promet confort et fiabilité. T rois ans après les premiers chan- tiers, le plancher chauffant hydraulique mis au point par l’in- dustriel Seac rencontre un certain suc- cès, remporté surtout grâce à un gain de temps et de productivité : incorporé à la dalle de compression, le circuit de chauf- fage ne nécessite ni isolant rapporté ni dalle flottante. Sa régulation pièce par pièce est conforme au DTU 65.14 P2. Mis en œuvre principalement en maison indi- viduelle aujourd’hui, ce système gagne le petit logement collectif et les ERP de type écoles, ou EPADH. La structure gros oeuvre allégée Laurent Guiraud, le PDG de Seac est convaincu de son développement sur ce segment de marché : « La future régle- mentation RBE 2020, basée sur le label E+C-, va favoriser le développement des planchers légers. En gagnant en poids de plancher, on allège un peu la struc- ture ; le bâtiment comportant moins de matière améliore son impact carbone. Quant au chauffage par le sol, il est avantageux dans les grandes pièces des ERP, où un chauffage bien réparti est plus difficile à obtenir. Le Seac Clima apporte légèreté, facilité de pose, confort et éco- nomie dans le collectif et les ERP comme dans les maisons individuelles. » Une nouvelle organisation Contrairement à un plancher chauf- fant classique, réalisé après avoir clos le bâtiment, Seac Clima est posé très tôt dans le planning du chantier, puisque sa réalisation se fait en même temps que le plancher sur vide sanitaire. Bien que mis en œuvre simplement et rapide- ment par les plombiers et les maçons, même novices, ce procédé modifie le séquençage du chantier et demande une certaine vigilance à la conception du projet, comme l’explique le CMIste Stéphane Dourthe (voir encadré). A par- tir du repérage précis (et définitif !) des pièces, un plan de calepinage est établi. Seac se charge des calculs de résistance, du calepinage, du plan de pose et de la nomenclature des produits. Ses 30 tech- nico-commerciaux assistent les maitres d’œuvre sur leur premier chantier. E. JEANSON Le plancher chauffant Seac Clima est ici mis en œuvre sur vide sanitaire, associé au système Seacwatt, constitué de poutrelles en béton (jusqu’à 5 m de portée sans étai) et d’entrevous en polystyrène moulé (Polyseac). L’isolation du pourtour est renforcée à l’aide de rupteurs de ponts thermiques (Stoptherm EP périphérique, en bleu, et Stoptherm Refend, en blanc). • Les plus du tube : composé d’une couche d’alu emprisonnée entre deux couches de PE-RT, il est très résistant et crée une barrière anti-oxygène qui évite la création de boue, ce qui limite l’entretien du réseau de chauffage. • Les plus du plancher : son épaisseur globale est limitée par l’absence de dalle flottante et d’isolant rapporté. Son poids est réduit. • Les plus du chantier : sa durée est limitée par la déduction du temps de séchage de la dalle flottante, par l’économie de mise en œuvre de la dalle flottante et de son isolant. Son bilan carbone est amélioré. L’avenir est aux planchers chauffants légers
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