BTR 483

BATIRAMA N°483 I FÉVRIER - MARS 2019 49 DOSSIERS CHANTIERS 50 ans et revient sur 50 ans d’innovation dans le bâtiment fête ses Dans votre prochain numéro Ce constructeur tourangeau réalise 80 maisons individuelles chaque année. Il a testé le plancher chauffant Seac Clima dans sa propre maison de 235 m², construite en 10 mois. Au rez-de-chaussée, le système a été mis en œuvre avec un plancher Seacwatt sur vide sanitaire (poutrelles et hourdis polystyrène). L’étage a reçu un Seacbois (hourdis polystyrène avec sous-face OSB). Qu’est-ce qui vous a poussé à choisir le système de plancher chauffant Seac Clima ? C’est le système qui m’a paru le plus abouti dans sa conception. Et surtout, l’emploi d’un tube multicouche aluminium très robuste a été décisif ; je ne redoutais plus l’endommagement des circuits à la mise en œuvre de la dalle de compression. Quels sont les autres avantages qui vous ont convaincus ? Entre les trois semaines de séchage économisées et tous les temps de latence entre les interventions des divers corps de métier, le gain de temps sur le chantier est d’environ un mois et demi. Le fait de devoir travailler en plénum ne se pratique pas couramment dans notre région et a généré un léger surcoût, avec la rehausse de maçonnerie, etc. Le plénum apporte un plus pour l’étanchéité du bâtiment à l’air. Par ailleurs, on gagne entre 10 et 15 € m 2 , car le système évite de faire une isolation rapportée et un ravoirage. Globalement, le prix de revient est à peu près identique à celui d’un plancher chauffant classique. Etes-vous êtes convaincu par cette première expérience ? Je craignais une plus grande inertie du plancher par rapport à un système classique, mais après une saison de chauffe, mes doutes se sont envolés : le confort est bien au rendez-vous. Et je pense qu’à terme, j’y gagnerai en entretien. Désormais, nous proposons le Seac-Clima à nos clients. Le procédé pourrait même se généraliser. Cependant, il faut tenir compte des contraintes techniques. Quelles sont les contraintes techniques ? Ce procédé oblige à bien réfléchir à la conception, car une fois le plancher posé, on ne peut plus revenir en arrière pour changer la distribution des pièces, par exemple. Le plancher est commandé très tôt, avant la création du vide sanitaire. De même, le passage des alimentations en eau chaude et froide, et en électricité se fait en plénum. Une fois le plancher installé, il n’est plus question de changer les cloisons de place. Donc il faut bien expliquer au client que son choix est figé dès le démarrage du chantier. Quels sont les changements pour les entreprises de pose ? Le changement est surtout dans l’organisation du chantier car le plombier intervient au tout début. Le nôtre ne connaissait pas Seac Clima ; il a apprécié le gain de temps et la facilité de pose. L’important est de bien planifier l’interface entre plombier et maçon. Après la pose du plancher chauffant, les autres corps de métier interviennent de façon plus fluide, d’une part parce que le nombre d’interventions est réduit, du fait de l’absence d’isolant rapporté et de chape. Et parce qu’il n’y a pas à compter de temps de séchage. LE TÉMOIGNAGE DU CONSTRUCTEUR Sébastien Dourthe, dirigeant de Maisons Pierre et Terre « La qualité du tube apporte un vrai « plus » au coulage de la dalle »

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