BTR 484

BATIRAMA N°484 I AVRIL - MAI 2019 13 50 ANS DE MÉTIERS de quoi, le futur acquéreur ira les chercher sur internet. Or, le constructeur doit rester le « sachant » au cours de l’exercice de son métier » insiste le gérant. Seconde évolu- tion du métier : les nouvelles réglementa- tions obligent les constructeurs à répondre à un cahier des charges précis. Résultat : « Nous devons tous faire la même chose car nous avons des obligations similaires ». Une contrainte que le constructeur ange- vin a décidé de surmonter en obtenant la certification NF HQE afin de se différen- cier sur le marché de la maison. « Cette démarche nous permet de proposer des maisons différentes, avec par exemple dif- férents types de brise-soleils (la maison est orientée sud) ou de surfaces de vitrage ou encore des solutions pour la gestion des déchets. Nous avons également des solu- tions variées relatives au confort intérieur qui intègrent le traitement de la qualité de l’air » ajoute Stéphane Landemaine, pour lequel, la qualité de la relation client fait partie intégrante de la démarche de l’entreprise. Se différencier grâce à la certification NF HQE Sur le plan architectural, le dessinateur est amené à proposer plusieurs confi- gurations tendances… Il peut mixer les solutions en façade comme du bardage métallique, du béton banché, de la cou- leur et peut également dissocier le traite- ment du soubassement et de l’étage. Une démarche qui suppose que le dessinateur et le commercial travaillent ensemble dans un esprit d’entreprise pour apporter le plus de satisfaction au client. De leur côté, les métreurs et économistes doivent maî- triser de multiples compétences, notam- ment sur la partie administrative. « Il faut gérer les permis de construire qui sont de véritables pavés et cela se complique lorsque l’on travaille dans de nouveaux quartiers. Il y a plus de contrôleurs que de faiseurs aujourd’hui dans notre métier et on empile les couches administratives… » regrette le gérant. De l’importance de maîtriser le foncier De simples constructeurs, les profession- nels deviennent aujourd’hui aménageurs, en achetant les terrains et en les faisant aménager. « Notre métier se diversifie, et aujourd’hui, il faut maîtriser le fon- cier » explique Stéphane Landemaine qui reprend : « Il était auparavant cou- rant de construire des maisons pour des propriétaires qui disposaient d’un terrain. Aujourd’hui, ce métier d’aménageur nous permet de construire de petits lotissements et des maisons groupées, conformément aux nouvelles directives. Pour ce faire, nous travaillons avec de nouveaux acteurs, comme les élus locaux ou les bailleurs sociaux… » FABIENNE LEROY *LCA-FFB : Les constructeurs et aménageurs de la Fédération française du Bâtiment Le constructeur angevin s’est engagé dans une démarche de certification NF HQE afin de se différencier sur le marché de la maison. En termes de choix techniques, le constructeur angevin parie sur les techniques de préfabrication, notamment béton, avec un mixte de matériaux bois ou métal, en bardage par exemple. L’ACTIVITÉ EN CHIFFRES DE L’ATELIER LOGÉMAINE • Gérant : Stéphane Landemaine • Siège social : Angers • 50 MI construites par an dont 80 % isolés et 20 % groupées • Prix moyen d’une construction : 1500 €/m 2 • Surface moyenne maison : 120 m 2 • Surface moyenne du terrain : 250 à 440 m 2 • Personnel société : 15 personnes

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