BTR 486
42 BATIRAMA N°486 I AOÛT - SEPTEMBRE 2019 DOSSIERS CHANTIERS Après l’attaque d’un champignon, une villa bretonne typique du 19 e siècle dotée d’une surface de 430 m 2 a été entièrement rénovée avec des systèmes en plâtrerie humide et sèche. C ette belle demeure de trois étages, en maçonnerie de pierre (granit) et couverture ardoise, surplombe Perros-Guirec, face à la mer. Elle a été malheureusement attaquée par la mérule pleureuse (ou le mérule), éga- lement appelée « lèpre des maison ». Ce champignon lignivore, véritable fléau pour l’habitat, s’attaque aux bois, cartons, livres dans les pièces humides des loge- ments, avant de « déguster » tout l’édifice quand il le peut ! Avant de faire rénover l’intérieur de l’habitation, avec des sys- tèmes de plâtre, l’architecte en charge du projet Gilbert Petibon, a dû faire intervenir un maçon pour procéder à la démolition des zones trop atteintes et abîmées. Objec- tif : éliminer de façon radicale l’ensemble des parasites, en l’occurrence des champi- gnons des lieux, de la villa Castel Ar Mor ! Une restauration pas comme les autres Argoat Plâtrerie, l’entreprise de plâ- trerie missionnée par l’architecte pour rénover la villa est spécialisée dans les travaux délicats et complexes. Julien Prigent, jeune chef d’entreprise de 33 ans (voir encadré) gère une petite équipe de 6 salariés et a relevé le défi de cette restauration pas comme les autres. Sa mission a consisté à mettre en oeuvre des techniques tradition- nelles à base de plâtre humide mais aussi des techniques courantes, avec de la plâtrerie sèche. © GILLES DELACUVELLERIE PLÂTRERIE Rénovation d’une villa bretonne (Suite p.44)
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