Webmazine Batirama FEVRIER 2023

La géothermie de surface, dite aussi Géothermie de minime importance (GMI) comporte un énorme potentiel de 100 TWh selon le BRGM. Mais voilà, elle se développe trop lentement. La géothermie de surface, définie comme celle dont les capteurs thermiques descendent à moins de 200 m de profondeur et captent au maximum une puissance de 500 kW, comporte plusieurs avantages importants. Pour commencer, elle se moque de la température extérieure et conserve un excellent rendement très stable toute l’année. Même s’il fait -25°C dehors, le rendement de la pompe à chaleur associée au captage géothermique n’est pas affecté. Deuxièmement, la géothermie de surface sait chauffer et, si les émetteurs dans le bâtiment s’y prêtent, tout aussi bien rafraîchir. Ajoutons que le rafraîchissement, en fonction des besoins du bâtiment, peut être obtenu par free-cooling : la pompe à chaleur est arrêtée et l’échange de température s’effectue à travers un échangeur à plaques, entre la boucle enterrée et le circuit des émetteurs dans le bâtiment. Seule la consommation électrique du circulateur de la boucle enterrée et de celle du circuit de rafraîchissement dans le bâtiment entrent en jeu. Avec l’évolution climatique qui se profile, c’est un net avantage. Cette technologie de rafraîchissement est également sans effet sur les îlots de chaleur, puisque toute la chaleur extraite du bâtiment est dissipée dans le sous-sol. LIRE LA SUITE Les atouts de la géothermie de surface pour les bâtiments neufs et la rénovation p.7

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