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12 Julien Soccard entre Flavie Serrières, à gauche, et Anne-Laure Plottard. © EJH Alexandre Pernin, directeur adjoint des opérations de l’Établissement public, a travaillé avec les architectes les pompiers de Paris et d’autres experts pour trouver des pistes d’amélioration du système anti-incendie. "Nous avons simulé à peu près toutes les techniques existantes pour limiter les risques dans les combles, avec seulement du courant faible pour la détection, pour détecter un départ de feu le plus précocement possible, avec des caméras thermiques, de la détection par aspiration, un PC sécurité incendie fonctionnant 24h sur 24. Et d’autres actions pour améliorer les capacités d’action des pompiers, avec des colonnes sèches permettant d’amener l’eau dans les combles, la restauration du réseau d’alimentation d’eau du quartier pour avoir assez d’eau, et avec des sprinklers diffusant un brouillard d’eau pour cibler la zone et ne pas détremper tout. Les combles ont été compartimentés en trois La sécurité incendie : assurer l’avenir volumes avec une structure coupe-feu métallique insérée dans la charpente pour limiter la propagation du feu." Vocation : Monuments Historiques Richard Boyer, co-président du GMH, souligne : "Tous ces passionnés ont su relever des défis techniques mais aussi redonner du sens à des métiers manuels et mis en évidences nos savoir-faire. Les métiers du patrimoine sont à la croisée des chemins entre l’innovation, intervenue à de nombreux niveaux dans ce chantier, et la tradition. Nous ne pouvons transmettre nos métiers que si nous avons la capacité à reproduire toutes ces techniques sur nos chantiers. Jusqu’à présent, c’est le cas. Si demain les crédits alloués au patrimoine devaient baisser, à moyen terme nous ne le serons peut-être plus. Il est fondamental de sanctuariser ces crédits pour permettre aux entreprises spécialisées de continuer à exercer leurs talents sur des chantiers." Richard Boyer, à droite, et Philippe Jost au centre. © EJH

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