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51 Restitution des joints 'hollandais' d’origine sur la façade principale. © SNCF Gares & Connexions-AREP / Photographe : Maïwenn Autret L'analyse historique de l’édifice et la cartographie de l'état sanitaire de l’ouvrage ont servi à proposer un parti pris de restauration en accord avec son histoire. © SNCF Gares & Connexions-AREP / Photo © Maïwenn Autret en bonne collaboration avec la Drac Hauts-de-France, a permis de restaurer complètement le clos et le couvert du bâtiment-voyageurs. En 2020, l’appel d’offre chantier est remporté par un groupement d'entreprises mené par Chevalier Nord réunissant des artisans charpentiers, couvreurs, menuisiers, tous spécialisés en restauration du patrimoine. Le budget et le planning des travaux prévus pour 18 mois ont été tenus et les travaux se sont terminés à l'été 2022. restitués. La spécificité de ces joints réside dans leur composition, un mélange de mortier de chaux hydraulique et de poudre de brique. Leur mise en œuvre est longue, car elle s’effectue en plusieurs temps. Après le rejointoiement au mortier de chaux et de briques, on vient tirer un joint de sable blanc, en creux" , décrit Maiwenn Autret, cheffe de projet pour la restauration de la gare de Tourcoing - Monument Historique. Les joints des façades de la gare, qui dataient de 1906, présentaient un état sanitaire variable selon leur exposition. "Nous avons envisagé trois façons de les restaurer. Côté quai, les joints d’origine ont été conservés, nettoyés et restaurés. Les joints des façades latérales, trop dégradés ont été purgés et refaits de manière traditionnelle. Et sur la façade principale, les joints 'hollandais' d’origine ont été Des pièces de la charpente bois ont été remplacées par le charpentier Battais Charpente et l’ensemble des menuiseries par le menuisier Bouillon. Avec les années, la couverture fuyarde avait fini par altérer les charpentes, les planchers et la maçonnerie. Les brisis du pavillon, recouverts tardivement de bardeaux bitumeux amiantés, ont été désamiantés. Le reste des couvertures a été refait à neuf. "En outre, l’ornementation en zinc du campanile, très vétuste, a été déposé pour être restitué à l’identique en atelier, en s’appuyant également sur les archives historiques, ce qui a permis de rendre à la gare son blason d’origine. Des traces de dorure ayant été retrouvées sur le zinc, certaines parties du campanile ont été redorées" , précise Maiwenn Autret.

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