flippingbook bati notre dame
Une poignée des femmes et des hommes qui ont oeuvré avec enthousiasme et fierté à la renaissance de Notre-Dame, était réunie dans les locaux parisiens de la FFB le 2 juillet dernier. © EJH 7 La FFB a réuni des architectes et représentants de quelques-uns des 250 entreprises artisans d’art, pour la plupart spécialistes des monuments historiques, afin de dresser un rapide bilan de l’aventure et surtout pour recueillir les sensations de quelques acteurs. Tous sont unanimes : de cette période exceptionnelle de leur vie, ils garderont avant tout en mémoire “l’esprit Notre- Dame” qui a fait de ces milliers de personnalités diverses une grande famille, qui a su se parler et œuvrer de concert, unie par la fierté de mener une mission pour un intérêt qui les dépasse. fois le programme rapidement mis en œuvre. Son plus gros défi était d’abord la dépollution et la sécurisation, très délicates, qui ont demandé deux ans. Saluant la modestie, la folie, la joie, la fraternité ressenties tout au long de l’opération, il estime : "c’est la plus belle aventure humaine que j’aie vécue dans un contexte dramatique. Le projet a fédéré tout le monde, sans esprit de concurrence." De son côté, le président du GMH (Groupement des entreprises de restauration de Monuments Historiques), Thomas George, a rappelé qu’avec 250 entreprises spécialisées, 10 000 salariés et apprentis, 12 métiers différents, le vivier de compétences était bien là. Sans compter les compétences des entreprises “satellites” qui ont fourni la pierre, le bois, le plomb et toutes les ressources nécessaires. "Le choix de l‘allotissement était nécessaire pour que des entreprises de partout en France, pour la plupart de moins de 50 salariés, puissent unir leurs forces et répondre à l’enjeu." Il rend hommage à l’établissement public et aux maîtres d’œuvre qui ont parfaitement géré la répartition des tâches et la coordination. Un hommage rendu aux talents Des témoignages forts Philippe Villeneuve, architecte en chef des monuments historiques en charge de la cathédrale, n’a jamais douté d’une reconstruction en cinq ans, une Maçons et tailleurs de pierre travaillent dans un espace de plus en plus réduit, entre les cintres et le tabouret de la flèche. © établissement public rebâtir ND
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