WEBMAGAZINE / FORUM BOIS

© JT FORUM | © Takuji Shimmura De fait, au moment de la colonisation nordique dans l’archipel des îles Féroé et en Islande (entre le 9e siècle et le 10e siècle dans les îles Féroé, dès la seconde moitié du 9e siècle en Islande), ces îles n’étaient pas (ou peu) boisées, ce qui explique pourquoi les colons scandinaves ont dû faire face au défi de la construction de propriétés durables avec un autre matériau, qu'ils trouvaient en abondance : l'herbe. entièrement de pierres plates, avec une charpente en bois (le bouleau était préféré pour l’agriculture, tandis que le chêne servait à la construction des grandes bâtisses) retenant le fardeau de l’herbe sur le toit. intervention de l’homme. Universelle, elle permet d’exploiter une ressource quasi illimitée et rapidement reconstituable dont on aurait tort de se priver. Et ça, Gramitherm l'a bien compris ! MATÉRIAUX BIOSOURCÉS 69 Édition #227 | Février 2025 L'herbe, la biomasse la plus abondante sur terre L’herbe couvre à peu près un quart de la surface terrestre et constitue ainsi la biomasse la plus abondante sur terre... mais aussi la moins utilisée ! Ce qui n'est pas malin, d'autant plus qu'elle ne nécessite aucune culture, ni intervention mécanique sur le sous sol. De l’eau, un minimum de soleil, et l’herbe pousse sans En sus, au début de la Norvège médiévale, il y avait aussi des maisons à toit d’herbe : cette façon de construire n’était pas inconnue des colons nordiques habitant l’Islande et les îles Féroé à l’époque viking. Cependant, étant donné qu’environ 30 % de l’Islande était couverte de forêts au moment de l’arrivée des premiers colons norvégiens (la plus grande partie du bois étant en bouleau), ils devaient réfléchir à leurs constructions de manière inventive afin de préserver les ressources. Les maisons d’herbe avaient donc une fondation faite © Vincent van Zeijst / Wikipédia Créée en 2019 à Auvelais, Gramitherm Europe SA commercialise les panneaux isolants naturels et écologiques Gramitherm®, fabriqués à partir d’herbe "perdue" issue des fauchages d’entretien. Ce procédé suisse exclusif illustre l’économie circulaire, en utilisant des ressources régionales pour une production en circuits courts (300 km maximum), condition pour obtenir le label "Produit Biosourcé".

RkJQdWJsaXNoZXIy Mjc5MjEx