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© JT FORUM | © Takuji Shimmura Disposant d'un réseau racinaire très dense, il permet de retenir le sol comme de lutter efficacement contre son érosion. Mieux encore, il le régénère, selon les principes de l'agroécologie, car sa présence élimine de fait certaines toxines, via un procédé appelé phytoremédiation. Phase de fin de vie environnementaux qu’implique la stratégie nationale bas-carbone, l’entreprise vise la plantation de 500 hectares supplémentaires d’ici la fin de l’année. Une expansion qui reposera sur deux axes majeurs : – la finalisation de sa bambousaie dans l’Indre initiée en 2024, où 100 000 plants de bambous additionnels seront mis en terre, soit l’équivalent de 250 ha (et dès 2030, les 350 ha cultivés au total devraient permettre de produire chaque année plus de 10 000 tonnes de matière sèche) ; – Le développement de partenariats avec des agriculteurs du territoire à la recherche d’une solution de diversification : ainsi, Horizom recherche 40 agriculteurs dans l’Indre afin d’y cultiver 350 ha autour de sa bambousaie, tout en cherchant également à compléter ses plantations dans le grand quart Sud-Ouest (Landes, Gers, Dordogne notamment) avec 20 autres projets. Le triple objectif d'Horizom MATÉRIAUX BIOSOURCÉS 73 Édition #227 | Février 2025 Le bambou ne contient pas de produit toxique : étant un végétal, le bambou est entièrement biodégradable. Il participe à l'économie circulaire puisqu'il peut être facilement recyclé, réemployé, réutilisé. C'est également un substitut aux combustibles fossiles pour la production d’énergie verte. Des ambitions fortes pour 2025 Horizom, entreprise française spécialisée dans la culture du bambou, affirme des ambitions fortes pour 2025, après avoir planté 165 hectares de bambou à fin 2024. Déterminée à inscrire le bambou parmi les solutions concrètes pour répondre aux enjeux économiques et Horizom, fondée en 2022 et dirigée par Dimitri Guyot, Christophe Downey et Stéphane Alzaix, développe la filière de la culture et de la valorisation du bambou en France selon les principes de l’agroécologie. Son objectif est triple : – produire de la matière végétale chimiquement proche du bois à destination des industriels cherchant à réduire leurs émissions ; – séquestrer rapidement du carbone ; – apporter aux agriculteurs une solution de diversification rentable, pérenne et résiliente. Un matériau plus performant que le bois classique Le bambou est plus résistant que le bois classique. © Horizom

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