Convaincus que l’Hydrogène occupera une grande place dans notre futur énergétique, Bâtirama entame aujourd’hui la publication d’une série d’articles sur ce vecteur énergétique, ses caractéristiques, ses atouts, ses emplois, sa production, son transport et son stockage. En commençant tout naturellement par les fondamentaux, à savoir : qu’est-ce que l’hydrogène ?
Défini comme un corps simple et gazeux, l’hydrogène est le composant le plus abondant dans l’univers. Il représente 92% du nombre d’atomes et 75% de la masse de l’univers. Il y en a littéralement partout. La fusion nucléaire des atomes d’hydrogène au sein des étoiles, dont notre soleil, fournit leur énergie. Sur terre, l’hydrogène est principalement disponible dans l’eau.
Une molécule d’eau est formée de deux atomes d’hydrogène et d’un atome d’oxygène. L’humanité existe grâce à l’hydrogène : un corps humain est composé à 63% d’atomes d’hydrogène. Cet atome d’hydrogène, précisément, est le plus simple de tous les atomes connus dans l’univers.
Il est constitué seulement, dans sa forme isotope 1H, d’un seul proton et d’un électron, sans aucun proton dans son noyau. Parmi les 5 isotopes connus de l’hydrogène, cet hydrogène léger ou protium 1H est largement le plus abondant et représente environ 99,98% de l’hydrogène naturel.
Les autres isotopes se différencient par le nombre de neutrons. Le deutérium 2H contient 1 neutron et un proton dans son noyau et représente moins de 0.0082% de l’hydrogène naturel. Le tritium 3H contient un proton et deux neutrons. Il est radioactif et présent en quantités infimes dans le total de l’hydrogène naturel. Les deux derniers isotopes de l’hydrogène, le quadrium 4H et l’hydrogène 7 ou 7H possèdent des durées de vie extrêmement courtes, bien inférieures à une seconde.
Honda devrait faire de même en 2016. Il existe également des bus à piles à combustible, ainsi que des camions. C’est la raison pour laquelle notre second article consacré à l’hydrogène portera sur les piles à combustible.
Hydrogène directement dans un moteur à explosion, impossible car explosion trop violente. Pour le stockage de l'hydrogene voir le site http://www.observatoire-energies-entreprises.fr/de-lhydrogene-sous-forme-solide-pour-dynamiser-le-marche-des-energies-renouvelables-et-des-vehicules-electriques
Ce jour plein fait avec ma Mégane mazout 100 ch, 1200 KM d'autonomie soit 4,6 L tous les 100 kM, combien avec la Miray de Toyota full cell et combien de KWh fourni pour 60 litres d'hydrogène. En plus elle est moche et coute 70000 € le même prix que la Tesla qui est belle au moins.
Il est dommage que sous la pression des lobbies "mazouteux" les véhicules hydrogènes ne soient pas autorisés en France. Les choses bougent mais sous la contrainte et la pression de l'Europe mais pas de l'état Français. On a connu la même chose avec le GPL et ma voiture équipée PGLI (injection liquide gaz) était interdite en France il n'y a pas si longtemps (déblocage par directive européenne) pendant que le système se développait partout ailleurs ... gageons que nous cèderons pas encore aux sirènes de ... "c'est dangereux" avec les vidéo catastrophe qui tournent en boucle sur le Net !!
Même si les solutions hydrogène sont séduisantes, elles présentent un grand danger. Elles ne sont pas encore au point (et il faut bien sur continuer à travailler dessus) et il y a le risque que l'on ne fasse rien en attendant que ces solutions sortent. Le nucléaire est aussi une solution possible pour la production massive d'hydrogène.
Je vois que l'hydrogène en tant que carburant suscite bien des questions. La suite de nos articles sur l'hydrogène portera initialement sur les applications stationnaires : pile à combustible et rôle de l'hydrogène dans le stockage de l'énergie. Mais je peux dès à présent vous annoncer deux autres thèmes que nous traiterons ensuite : l'hydrogène dans la propulsion (de voitures, d'engins, de bateaux, etc.) et l'exploitation de l'hydrogène naturel. Parce qu'il semble bien que je me suis trompé : il existe de l'hydrogène gazeux H2, pas seulement en mer à grande profondeur, mais aussi au milieu des continents, facilement récupérable par des forages classiques à faibles profondeurs. Il faudra tout de même que vous patientiez jusqu'au 6e et 7e article de notre série sur l'hydrogène.
Et oui comme le dit Fabrice, ça consomme énormément d'énergie pour produire de l'hydrogène. Pour info, pas vu le soleil depuis trois jours et bourrasques qui mettent nos éoliennes (7) à l'arrêt depuis 30heures, alors merci qui?
Il faut voir ce que propose HONDA qui est la vraie solution d'avenir, mais il y aura sûrement de l'opposition de la part des grands !!!
Bonjour, l'hydrogène est un très bon candidat pour faire du stockage inter-saisonnier à partir d'énergie solaire, ce qui permet d'être 100% autonome (thermique et électrique) et même non raccordé aux réseaux. Cette technique existe depuis 1992, je travaille avec plusieurs associations et ingénieurs pour mettre ça sur pied à plus grande échelle et pour un coût abordable. Plus d'infos sur hydrogene.onebus.fr.
A mon avis le problème majeur de l'exploitation de la combustion de l'hydrogène provient de la difficulté et du risque à maitriser la combustion sans danger. Mais qu'attends t-on dans notre pays de sous dévellopés qui ne fais que des choix à l'envers, pour lancer en masse ces technologies, qui, pour ma part, sont les seules solutions viables pour utiliser les énergies renouvelables et les stocker.
Je suis aussi un Eric Curieux. Utiliser l'hydrogène comme carburant, effectivement, c'est possible, les fusées le font déjà. L'avantage de la pile à combustible, c'est que si vous lui fournissez de l'électricité, elle produit de l'hydrogène. Imaginez un véhicule qui fabrique son propre carburant si on peut le brancher sur une prise (ou mieux, des panneaux solaires), et même produire votre combustible de chauffage... Apparement pas rentable pour des investisseurs...
On nous parle là de véhicules asiatiques, Allemands utilisant la technologie de la pile à combustible. Que font donc Renault, PSA ? J'ai l'impression qu'à se concentrer sur le tout électrique à batterie rechargeable (et faible autonomie), "on" est en train de... louper le train!
J'allais poser la même question que Monsieur CURIEUX !!!! Alors, c'est quoi le problème ???
Je ne comprends pas pourquoi, nous n'entendons jamais parler de l'utilisation de l'hydrogène comme combustible gazeux dans un moteur à explosion par exemple, ca marche bien avec le GPL ? Il y aurait des blocages ???
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Bonjour Le moteur à explosion à hydrogène existe depuis longtemps, j'ai rencontré jean luc Perrier en 1982 à la foire de Paris, il roulais dans une Simca 1000 transformée pour rouler à l'hydrogène. BMW a aussi conçu un moteur thermique à l'hydrogène (voir lien ci dessous). Le petit inconvénient c'est que la température de flamme est plus élevée et donc, si vous utilisez le mélange hydrogène/air vous avez beaucoup de Nox. Par contre avec le mélange hydrogène/oxygène (et un moteur adapté), vous ne rejetez que de la vapeur d'eau. Toutes ces infos sont détaillées sur le site : hydrogene.onebus.fr Et l'hydrogène est dangereux, oui mais pas plus que les autres combustibles gazeux, on peut le produire grâce aux ENR et le stocker (été/hiver) pour faire une autonomie complète, cela existe en prototype fonctionnel depuis 1992.