"Comme de nombreuses entreprises, notre carnet de commandes est affaibli par la situation économique en Europe, ce qui se matérialise par une baisse des volumes de production sur la deuxième partie de 2012", a déclaré une porte-parole de Caterpillar France, filiale du groupe américain.
Les volumes de production devraient être en recul de 5 à 10% en 2012 par rapport à 2011. "Pour y faire face, nous utilisons nos outils de flexibilité, dont les jours de RTT à la disposition de l'entreprise. Mais il faut aller au-delà avec du chômage partiel", a poursuivi la porte-parole.
Les organisations syndicales ont voté en comité d'entreprise en faveur d'une convention de chômage partiel, pour 7 à 8 jours entre septembre et décembre. D'après la CFDT, le site d'Echirolles sera principalement concerné.
"Nous avons donné un avis positif afin que les salariés ne perdent pas d'argent", a expliqué un délégué, qui désapprouve sur le fond le procédé alors que les salariés ont effectué de nombreuses heures supplémentaires en début d'année.
Pour la CGT, "la direction utilise le chômage partiel qui est normalement destiné aux entreprises en difficultés économiques comme un outil de flexibilité et d'ajustement de sa productivité sur le dos de l'Etat".
Le syndicat dénonce aussi "un odieux chantage à l'emploi", Caterpillar menaçant selon lui de lancer un nouveau plan de licenciement si l'Etat refuse d'accepter ce chômage partiel.
Source : batirama. com / AFP