Selon François Payelle (président de la Fédération des promoteurs immobiliers, FPI), "Le PLF 2013 souligne que le gouvernement a pris conscience de la grave crise du logement que traverse notre pays. L'évolution de la fiscalité relative aux ventes de terrains constructibles devrait contribuer à développer l'offre foncière.
Les incitations en faveur des particuliers investisseurs doivent permettre de recréer une offre de loyers intermédiaires et d'inverser les tendances très préoccupantes des indicateurs d'activité, sous réserve bien sûr que les détails du dispositif ne le rendent pas inopérant", termine-t-il.
Pour Roger Bélier (président du Syndicat national des aménageurs lotisseurs), "Nous prenons acte des dispositions en faveur du logement dont la portée ne paraît cependant pas suffisante pour relancer le secteur. Il était indispensable de créer un choc d'offre sur le foncier et d'inciter les propriétaires à mettre sur le marché leur terrain.
Cette mesure faisait consensus, elle n'a pourtant pas été retenue. La fin des abattements d'impôt sur les plus-values risque à nouveau d'encourager la rétention foncière et d'entraîner une tension sur les prix qui se répercutera inévitablement sur ceux des logements".
En ce qui concerne Christian Louis-Victor (Président de l'Union des Maisons Françaises, UMF, maisons individuelles), il "s'inquiète et s'étonne de l'absence de toute mesure consacrée au financement du PTZ (Prêt à taux zéro) dans le projet de loi.
En matière de foncier privé, les dispositions retenues et différées dans le temps ne sont pas de nature à créer un choc d'offre foncière suffisant pour permettre de tenir l'objectif des 500.000 logements par an".
Guy Portmann (président de France Terre, promoteur et aménageur) affirme sa déception "car il y avait un consensus pour inverser le système de la taxation des plus-values sur les terrains à bâtir. Les décisions prises ne vont pas provoquer de choc foncier comme le gouvernement l'attend".
De son côté, la Fédération française du bâtiment (FFB) se " félicite du maintien de la TVA à taux réduit à 7% (pour les travaux de rénovation, ndlr). Elle accueille positivement le nouveau dispositif Duflot en faveur de l'investissement locatif privé, qui parait offrir un bon équilibre entre contraintes sociales et rendement.
Elle s'interroge toutefois sur les effets du nichage de la réduction d'impôt et du zonage retenu. Elle regrette enfin l'absence de toute mesure concrète permettant de progresser vers l'objectif de 500.000 logements par an rénovés thermiquement".
Source : batirama.com / AFP