Le marché a profité d'une offre "plus variée suscitant l'intérêt des investisseurs", avec des montants se rapprochant de la moyenne des dix dernières années (15,6 milliards d'euros).Le marché locatif a néanmoins enregistré des performances plus contrastées, pénalisé par l'environnement économique, fiscal et réglementaire, selon l'étude.
"Si l'appétit pour les biens les plus emblématiques reste important, ce bon résultat tient aussi à l'intérêt plus marqué pour des actifs moins sécurisés, confirmant l'attrait du marché français pour des profils variés d'investisseurs", a expliqué Olivier Gérard, président de Cushman and Wakefield France.
L'Ile-de-France reste la région moteur de l'activité dans l'Hexagone avec 74% des volumes investis en 2013 (+1% à 11,1 milliards d'euros pour 1,74 millions de m³) et 27 des 36 transactions supérieures à 100 millions d'euros.
Le volume des mètres carrés de bureaux loués ou vendus en Ile-de-France affiche néanmoins un nouveau recul de 17% d'une année sur l'autre, un niveau comparable à celui de 2009, année du dernier "trou d'air" du marché.
Le marché des grands entrepôts affiche, lui, une hausse de 21% de la demande, à 2,17 millions de m³. Un rebond qui doit toutefois être relativisé puisqu'il s'accompagne d'un recul important de l'activité dans les régions de Paris (-21% sur un an) et de Lyon (-53%). Pour les commerces, les volumes sont en hausse de 11% après une année 2012 déjà excellente.
En 2014, le marché évoluera dans un environnement économique défavorable. La reprise devrait être "au mieux poussive et inégale" et la demande "devrait rester inférieure à la moyenne des dix dernières années".
"Le niveau élevé du chômage, la forte pression fiscale ou la poursuite des arbitrages des consommateurs pèseront sur les projets immobiliers des utilisateurs. Nombre d'entre eux privilégieront une renégociation de bail à un déménagement", a indiqué Olivier Gérard.
Le marché de l'investissement devrait néanmoins "réitérer ses bonnes performances de 2013, démontrant l'appétit d'investisseurs aux profils assez variés", a-t-il conclu.