Sur cette même période, le nombre de permis de construire accordés pour des logements neufs a également encore chuté de 12,5%, à 85 100. Par type de construction, les mises en chantier de logements classiques sont en repli de 9,3%, à 76 300 unités, selon les estimations du ministère du Logement.
Celles des logements en résidence (pour séniors, étudiants ou dédiés au tourisme), un segment de niche, ont en revanche augmenté de 6,9%, à 6 400 unités. Sur la période de douze mois achevée fin mars, les mises en chantier ont baissé de 8,9%, à 351 400. Quant aux permis de construire, qui renseignent sur les futures mises en chantier, ils ont connu un repli moins important, de 6,9%, à 363 300.
Le ministère du Logement a dévoilé fin février une nouvelle méthode pour évaluer les logements mis en chantier, qu'il estime plus fiable. Celle-ci a conduit à comptabiliser plusieurs dizaines de milliers de logements supplémentaires par an, ces dernières années.
Désormais, le nombre de logements mis en chantier est estimé à l'aide d'un modèle statistique censé délivrer une information en temps réel de la conjoncture et fournir des résultats "plus fidèles à la réalité du terrain".
Les données collectées sur le terrain sont complétées par des enquêtes annuelles et croisées avec d'autres paramètres comme les stocks de logements invendus des promoteurs, l'évolution des taux d'intérêt ou encore les indices de moral des ménages.