Alors que le marché de l'ITE est passé de 10 à 20 millions de m² de 2010 à 2015, la filière sèche bardage, vêture et vêtage en représente la moitié. Le SNPU s’intéresse à ce procédé d’ITE . Il fait le point sur les bénéfices du choix des panneaux d’isolation thermique en mousse rigide de polyuréthane pour y répondre.  

POURQUOI UNE ITE SOUS BARDAGE, VÊTURE ET VÊTAGE…

Premiers avantages pour le maître d’ouvrage : il valorise l’aspect des façades et préserve la surface habitable, qui reste accessible durant les travaux. Le système ITE sous bardage, vêture et vêtage, permet de réaliser des économies de chauffage en hiver et de climatisation en été. Des bénéfices qui se traduisent par un gain de classe énergétique et des températures constantes. Optimisant l’étanchéité du bâtiment, il garantit le traitement des éventuels ponts thermiques de liaison planchers/murs.

… AVEC DES PANNEAUX ISOLANTS EN POLYURÉTHANE ?

À coefficient de conductivité thermique équivalent, ils sont deux fois moins épais qu’un isolant traditionnel. Un avantage qui permet de réduire le coût des fixations et des habillages, tout en optimisant les surépaisseurs au niveau des ouvertures. Pour les artisans, cette solution réduit également la pénibilité sur chantier et favorise la rapidité de mise en oeuvre. Déjà protégés, les panneaux ne nécessitent pas la mise en oeuvre de pare vapeur et de pare pluie sur support maçonné. Gages de durabilité, ils sont stables dans le temps et ne se tassent pas.

 

LES PROCÉDÉS D’ ITE EN PANNEAUX DE POLYURÉTHANE POUR LA MAISON INDIVIDUELLE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

POUR LES LOGEMENTS COLLECTIFS ET ERP

Selon la règlementation en vigueur, les panneaux en polyuréthane doivent disposer d’une Euroclasse D-s2, d0. Autorisés jusqu’à 100 mm, ils sont insérés entre des équerres fixées au mur qui reçoivent les ossatures de support du bardage.
Avec des parements non combustibles fixés sur une ossature métallique, l’épaisseur maximale des panneaux est portée à 240 mm, selon l’appréciation du laboratoire délivrée par le CSTB.