Pour cela, l'organisme a mené en février 2017 une étude quantitative pour mesurer et analyser les ventes de fenêtres en 2016.
TBC Innovation a constaté une reprise du marché des fenêtres vendues et installées en France d’environ 3 % en 2016 par rapport à 2015, après 7 années consécutives de baisse. Les professionnels du secteur confirment une année 2016 positive avec cependant un second semestre un peu plus tendu que le premier.
Le secteur du bâtiment émet des signaux positifs notamment avec la relance des ventes en promotion immobilières. D’après les statistiques des permis de construire, on observe une augmentation de mises en chantier de logements collectifs, de maisons individuelles diffuses ou groupées.
En 2016, les pouvoirs publics ont confirmé le maintien des incitations fiscales pour la rénovation, CITE, éco-prêt PTZ, TVA réduite. La rénovation de fenêtres représente le premier débouché du marché avec environ 2/3 du marché. Il est en progression pour 2016.
Les fenêtres colorées en aluminium et PVC représentent 31% des fenêtres vendues en 2016 contre 28% en 2015.
Les matériaux hormis le bois bénéficient de la reprise du marché. Le PVC reste le premier matériau sur le marché de la fenêtre alors que l’aluminium représente bien plus de 25% du marché en volume. L’aluminium est presque à part égale avec le PVC pour 2016.
On note aussi une forte amélioration des performances thermiques liées aux contraintes et exigences des aides gouvernementales. En 2016 plus de 46.5% des fenêtres vendues avaient une performance thermique (Uw) inférieure à 1,4.
Dans le cadre de cette enquête, les professionnels ont été interrogés sur leur perception de l’évolution du marché des fenêtres selon les débouchés neuf et rénovation.
Pour le secteur du neuf, les professionnels sont partagés entre une hausse (32% des répondants) et une stabilité du marché (31%). 23% préfèrent ne pas se prononcer sur l'évolution.
Dans la rénovation, 40% des personnes interrogées restent prudentes et envisagent un marché stable. 37% le voit progresser alors que 17% sont pessimistes imaginant un marché en baisse.