Entre janvier et mars, les prix de l'immobilier ancien ont augmenté de 3,5% par rapport à la même période de l'année précédente. Le mouvement est également sensible par rapport au trimestre précédent: comparés à la fin 2017, les prix gagnent 1,5%.
Le marché sort de deux années florissantes pendant lesquelles les transactions ont atteint des niveaux sans précédent, dans un contexte de très bas taux d'intérêt favorisant les prêts immobiliers.
Sur ce plan, le volume des transactions a continué à s'inscrire en hausse au premier trimestre par rapport à la même époque de 2017 - à 956.000 contre 877.000 un an plus tôt -, même s'il marque une légère inflexion par rapport aux trois mois précédents.
Cette tendance s'inscrit dans un contexte de croissance du parc de logements existants d'environ 1% par an en moyenne depuis 30 ans, comme le rappellent les notaires. La hausse des prix début 2018 obéit aux mêmes tendances que précédemment : elle est tirée par le marché des appartements (+4,3% sur un an), plus que celui des maisons (+2,9%), un marché plus restreint, aux prix plus fluctuants.
Dans le détail des régions, l'Île-de-France voit se poursuivre la hausse des prix de l'ancien, mais avec un ralentissement : ils s'inscrivent en progression de 4,3% sur un an, un chiffre qui décélère depuis plusieurs trimestres.
Les appartements parisiens, notamment, voient la hausse des prix se ralentir nettement même si elle reste à un niveau élevé de plus de 7%, là encore sur un an.Hors Île-de-France, la hausse des prix est moins marquée, à 3,1% sur un an. Dans tous les cas, ce sont encore les prix des appartements qui montent plus vite que ceux des maisons.