Les vainqueurs des Trophées de l'Artisan 2011
Batirama
01/03/2011
Article mis à jour le 08/06/2017
Deux couvreurs et un maçon remportent les Trophées de l'Artisan. Ces trois lecteurs de Bâtirama ont joué et gagné, grâce à leur inventivité ! Publi-Information
Cette 16e édition des Trophées de l' Artisan démontre encore l’inventivité des artisans et PME du Bâtiment, aptes à résoudre tous les problèmes de chantier qu’ils rencontrent, avec des idées simples… qu’ils ont même, parfois, fait breveter ! Ils remportent plusieurs prix dont un week end dans un château, un camescope et un appareil photo numérique.
TROPHÉE OR - GUY DETTWILLER
Comment protéger efficacement ses genoux en toutes saisons ?
Les
couvreurs le
savent.
Que l’on soit grand
ou petit,
il n’est pas
évident de
trouver une protection
efficace des
genoux, pour ne pas se
brûler sur un
toit en
tuiles ou en zinc en
plein été. Et
il en
est de
même en
hiver.
Grâce à ce short,
également décliné en
pantalon,
ces problèmes sont résolus. Il
est équipé de protections des
genoux et des tibias
avec un
avantage spécifique :
ils sont réglables en hauteur au
millimètre près. Du coup,
il soulage toutes les
personnes dont les
genoux sont sollicités tous les
jours dans l’exercice de
leur métier.
Dominique Métayer, administrateur de la Capeb, a remis le Trophée d’Or à Guy Dettwiller, couvreur à Wingen sur Moder (67290). © Émeline Hue
Pour la petite histoire :
Cette invention
est née… par
hasard. «
C’était en
mai 2004, je
travaillais avec mes deux apprentis sur une vieille toiture, et
il faisait une forte
chaleur», se
souvient Guy
Dettwiller. «
J’avais très chaud, et en
faisant un grand
écart sur deux chevrons
espacés d’un mètre,
mon pantalon collé à ma
peau s’est déchiré sur toute la hauteur». A
ce moment, « la vision du short
m’est apparue. Je
suis immédiatement rentré,
j’ai découpé le
superflu du
pantalon, et
l’ai équipé de
sangles achetées chez mon tapissier,
cousues sur tous les points
sensibles pour
leur donner du
renfort».
C’est alors que naquit le
Ténor,
ainsi baptisé car son
créateur partage une autre passion
que son
métier: le chant
lyrique.
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Source : batirama.com
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TROPHÉE ARGENT - DENIS BARDOT
Comment tuber facilement une cheminée
Il
n’est pas
toujours évident de tuber
une cheminée avec un conduit flexible en
inox. En
introduisant la
gaine dans la
cheminée, on
peut être amené à la
déformer ou l’abîmer. Pour
éviter ces désagréments,
j’ai fabriqué un
croisillon en bois
avec un
anneau. Je
visse cet ensemble
à la
gaine pour
lui assurer une plus
grande rigidité.
Ensuite,
il ne
reste qu’à tirer la
gaine jusqu’au centre de la
cheminée… et
à dévisser le
croisillon pour le
récupérer et le
réutiliser lors d’un autre tubage !
Jean-Pierre Roche, vice-président de la FFB, a remis le Trophée d’Argent à Denis Bardot, couvreur à Clamecy (58500). © Émeline Hue
Pour la petite histoire :
Denis
Bardot,
établi à son
compte à Clamecy (58)
depuis le
1er mai 1984,
emploie deux salariés en
maçonnerie-couverture et
une salariée au
poste de
secrétaire.
Âgé de 56
ans,
il travaille dans le
Bâtiment depuis qu’il a 14
ans.
Alors,
forcément, des
idées il en a ! (Denis
Bardot a
gagné le
Trophée bronze du Tour de main
l’année dernière).
Voici donc une de
ses nouvelles inventions qui
lui permet de
réaliser un travail
propre et
rapide : la confection
d’un croisillon pour
assurer la
rigidité de la
gaine tubée. Merci
à Denis “La malice” qui
nous a encore fait
découvrir l’une de
ses nombreuses combines
intelligentes… et qui a encore
remporté l’un des prix des
Trophées de
l'Artisan.
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TROPHÉE BRONZE - PHILIPPE CARÉ
Comment faire des économies d’eau sur le bac de réserve près de la bétonnière
Sur un
tonneau de 200
litres en PVC,
vous adaptez un
mécanisme de
chasse d’eau avec flotteur (20 €)
sur lequel vous branchez l’arrivée d’eau à l’aide de
votre tuyau d’arrosage.
Dès que le
niveau est à hauteur,
l’alimentation se coupe
automatiquement.
Pour le
vidage, un simple
robinet avec un
coude de
remontée suffit (pour
éviter de
récupérer le
dépôt du fond du
tonneau). Bien
sûr,
il est évident que vous avez placé votre tonneau un
peu en hauteur pour
positionner un
seau sous le
robinet.
Philippe Gruat, directeur général adjoint du Groupe Point.P, a remis le Trophée de Bronze à Philippe Caré, maçon à Laniscourt (02000). © Émeline Hue
Pour la petite histoire :
C’est en
changeant sa chasse d’eau que Philippe
Caré a
eu l’idée de
récupérer le
flotteur. «Je
suis tombé en
panne et
plutôt que de
jeter le
flotteur, je
l’ai gardé en
cherchant à le
recycler»,
confie ce maçon de 52
ans.
À la
tête d’une TPE de 3
salariés,
l’entrepreneur est également formateur à l’Afpa de
Laon. «Je
cherchais un
moyen de faire des
économies d’eau sur les
chantiers.
Avec le
flotteur,
j’ai eu l’idée d’aménager une cuve,
équipée d’un système de
chasse d’eau et
d’un robinet en
partie basse. Avant, on
laissait le
tuyau couler et on
partait faire
autre chose.
Résultat, on
gaspillait 20
litres par-ci, 20
litres par-là.
Avec la
cuve, on fait des
économies et on
préserve la
ressource en eau. »
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Source : batirama.com