Pour répondre au Grenelle de l’Environnement et aux réglementations qui régissent désormais la construction, les Fiches Pathologie Bâtiment, l’une des actions emblématiques de la Fondation Excellence SMA et de l’AQC ont fait l’objet d’une mise à jour. Présentées en recto/verso et rassemblées dans un classeur plastifié pour le chantier, ces fiches ont conservé leur structure, des fondations à la couverture en passant par les équipements.
Quelques nouvelles fiches ont été rajoutées, traitant du photovoltaïque, du chauffe-eau solaire individuel, du chauffage rayonnant électrique ou encore de la douche à l’italienne. Ces fiches sont issues d’un travail commun et ont été validées à plusieurs niveaux d’experts de la construction : Socabat-La Fondation SMA et l‘AQC d’une part, les professionnels d’autre part et enfin Socotec.
Présents lors de cette présentation, deux experts se sont exprimés sur des exemples de pathologies. En premier lieu, Guillaume Gautier, ingénieur au GIE Socabat, a donné des éléments sur les pathologies liées aux panneaux photovoltaïques. Il a rappelé que l’intégration au bâti est une spécificité française en Europe, destinée à favoriser l’émergence d’une filière spécifique.
Cependant, cette spécificité peut poser des problèmes puisqu’elle réunit les deux filières du bâti et de l’électricité. Ceci entraine à porter un soin tout particulier à certains paramètres tels que l’étanchéité à l’eau. D’autres risques existent pour les installateurs : chute humaine ou d’objets pouvant blesser un tiers, dommages au bien (dégâts des eaux, etc.).
A cela s’ajoutent les risques climatiques (foudre, grêle, vents, incendie), les risques d’arcs électriques ( potentiellement générateurs d’incendie). Notre expert a également rappelé que l’Avis Technique est donné pour un procédé associant un système d’intégration ET un module, faute de quoi, il sera indispensable de réaliser de nombreux calculs supplémentaires, d’autant que les dimensions des modules influent sur la tenue mécanique de l’ensemble et que chaque module a une réponse propre aux sollicitations mécaniques.
Les installateurs doivent donc connaître le domaine d’emploi du procédé et, si ce n’est pas le cas, demander l’avis au fabricant. Ils doivent aussi respecter le cahier des charges de pose. Un écran de sous-toiture est également recommandé en raison de la condensation en sous-face.
Le classeur est disponible auprès de l’AQC au prix de 49 euros TTC via le site www.qualiteconstruction.com et dans le réseau des librairies Géodif-Eyrolles.
source : batirama.com / Michèle Fourret