"Tout le monde pourra désormais créer son propre objet Sigfox", explique l'entreprise. "Ces objets ne seront pas tous connectés de facto au réseau, mais une fois tous les tests réalisés, le concepteur n'aura plus qu'à enregistrer son objet sur le réseau pour bénéficier de tous les services associés."
Jusqu'ici, l'entreprise se contentait de partager ces spécifications techniques sous couvert d'un accord de confidentialité (NDA, Non Disclosure Agreement) afin, explique-t-elle, "d'éviter d'être submergée par le nombre d'objets souhaitant se connecter à son réseau".
Elle précise que la mesure d'ouverture annoncée "ne concerne pas les stations de base et l'infrastructure Sigfox, qui sont protégées par des brevets".
Les spécialistes prévoient depuis plusieurs années une explosion du marché professionnel des capteurs connectés, dont les applications potentielles (suivi de flotte de transport, maintenance prédictive, diagnostics à distance...) sont innombrables, sans pour autant que celui-ci ait, pour l'heure, pris son envol.
Les principaux opérateurs français sont désormais présents sur le marché des réseaux bas débit et basse consommation. SFR a fait le choix de s'associer à Sigfox, quand Orange et Bouygues Telecom sont membres du consortium concurrent LoRa, qui propose aussi des connexions à bas débit et basse consommation pour des objets avec une longue durée de vie, qui transmettent peu d'informations et n'ont pas besoin d'être toujours actifs.