Habiter près d’un bar-karaoké, d’une discothèque ou d’une salle de concert peut rapidement devenir éreintant. Les réglementations gouvernementales aident certes à la minimisation du bruit, le fait est là : la pollution sonore est aussi émise par des lieux bruyants comme les salles de spectacles ou les discothèques.

Protéger du bruit et des vibrations

 

Chantiers, usines, transports… On pense directement à ces secteurs lorsqu’on parle du bruit. Mais il en va de même pour les endroits bruyants situés principalement en ville comme les salles de spectacles, les discothèques, ou même les bars-karaoké : en bref, les lieux où la musique résonne et la fête bat son plein. Même si pour la plupart, les salles de spectacles se trouvent en périphérie des villes, beaucoup restent à proximité des habitations, ce qui peut causer des litiges.

Des réglementations existent, comme le décret de 1998 qui vise les établissements publics, clos ou ouverts, à protéger l’environnement extérieur de la pollution sonore. Le son dans ces lieux ne peut pas dépasser 105 décibels en niveau moyen et 120 décibels en niveau maximum ; quant à l’impact des nuisances sonores, les exploitants des établissements sont tenus de mettre en place un contrôle de l’impact du son produit.

Le bruit à l’extérieur de ces lieux ne doit pas dépasser 5 décibels en journée et 3 décibels la nuit. Si cette limite n’est pas respectée, les exploitants se doivent d’installer un limiteur : scellé et réglé, il permet de limiter davantage la propagation du bruit.

Les sanctions en cas de non-respect de cette législation sont lourdes : une contravention de 5èm classe est effectuée et l’exploitant doit payer 1500 euros pour une personne physique et 7500 euros pour une personne morale. En cas de récidive, ces montants sont doublés.

D’importants travaux doivent être effectués pour contrer ces nuisances. En plus d’isoler les murs, les sols et les plafonds doivent eux aussi être isolés par le biais d’équipements spécifiques pour empêcher complètement le son de sortir du lieu.

 

Les solutions ? Les mousses acoustiques

 

Des systèmes antivibratoires peuvent être installés en renfort des cloisons et doublages. Des panneaux modulaires d’isolation phonique aident à absorber les vibrations et les ondes sonores, et des boîtes à ressort peuvent être installées pour minimiser les vibrations qui passent par le sol.

La mousse acoustique et thermique est l’une des solutions les plus pratiques et rentables en matière d’isolation sonore. Universelle, elle peut être destinée à l’industrie, aux transports, et aux lieux bruyants comme les salles de spectacle. Couplées avec des cloisons antivibratoires, ces mousses permettent une absorption importante des ondes sonores. Elles peuvent même protéger du bruit causé par les machines de climatisation et de ventilation en plus du bruit causé par la musique et la fréquentation élevée des salles de spectacle. Ces mousses permettent une bonne isolation, mais aussi une absorption et un amortissement conséquent, ce qui n’est pas négligeable, notamment dans des discothèques où les mouvements et les chocs sont constants.

Isoler de manière efficace permet de protéger la santé des personnes habitants autour des lieux de fête, comme des chantiers ou des installations industrielles. Plus de 30% des français constatent une gêne vis-à-vis du bruit, ce qui fait de la pollution sonore un enjeu considérable pour la santé publique.

Source : batirama.com