K par K, qui a réalisé à destination du marché français un chiffre d'affaires d'environ 130 millions d'euros en 2018 et emploie près de 1.000 personnes, a été cédée à deux dirigeants du groupe.
Le montant de la transaction n'a pas été révélé."Cette opération marque la poursuite de la stratégie d'optimisation du portefeuille de Saint-Gobain dans le cadre de la nouvelle organisation, pour accroître son profil de croissance et de rentabilité. Les cessions réalisées ou signées à ce jour représentent un chiffre d'affaires supérieur à 3,1 milliards d'euros", se félicite la société dans un communiqué.
Saint-Gobain avait déjà annoncé la vente de Hankuk Glass Industries, son activité de verre pour le bâtiment en Corée du Sud valorisée 240 millions d'euros. Ce qui lui permettait ainsi d'atteindre son objectif de cessions annoncé pour la fin 2019, fixé à 3 milliards d'euros.Présent dans 68 pays, Saint-Gobain emploie plus de 180.000 personnes et a réalisé un chiffre d'affaires de 41,8 milliards d'euros en 2018.
L'an passé, Saint-Gobain a annoncé un plan ambitieux qui doit lui permettre de réaliser d'importantes économies de coûts, réduire son portefeuille et régionaliser le suivi de ses activités.
"Le groupe a lancé son programme qui vise notamment à améliorer le taux de marge d'exploitation du groupe en cédant les filiales déficitaires", ont déploré dans un communiqué les élus CGT de Lapeyre, également propriété de Saint-Gobain."Saint-Gobain n'ayant pas trouvé d'accords satisfaisants avec des repreneurs sérieux, il procède à une vente à la découpe via des hommes de paille.
La première cession concerne l'enseigne K par K qui vient d'être cédée au PDG sortant du groupe Lapeyre", poursuivent-ils.Selon la CGT, qui redoute désormais que Lapeyre soit la prochaine société poussée vers la sortie, le déficit d'exploitation de K par K a atteint 12 millions d'euros en 2018.