Ainsi, des équipements de mobilier urbain ont dû être modifiés pour correspondre aux nouvelles réglementations en matière d’accessibilité, comme les bornes urbaines, lampadaires mais également les blocs de sanitaires publics.
Afin de s’adapter à la législation de 2005, les multiples éléments de mobilier urbain ont dû subir des transformations diverses. Ce dans le but de faciliter leur détection physique et visuelle, mais également leur utilisation par les personnes à mobilité réduite.
Les personnes souffrant d’un handicap visuel sont quelquefois amenées à se déplacer à l’aide d’une canne grâce à laquelle ils peuvent détecter et éviter les obstacles situés sur leur chemin. Cependant, ce dispositif est limité à la détection d’obstacles situés entre le sol et la hanche de l’utilisateur, sur un rayon d’environ 90 cm.
Ainsi il a été nécessaire d’adapter de nombreux équipements de mobilier urbain, comme les potelets, bornes urbaines, poubelles, lampadaires, etc., afin de les rendre plus facilement discernables pour une personne handicapée. Cela passe tant par la forme de ces éléments, que par leurs dimensions et leur implantation sur l’espace public.
Par ailleurs, afin d’améliorer la détection visuelle du mobilier urbain, il a été nécessaire de travailler sur le contraste visuel. C’est pourquoi à l’heure actuelle on estime que pour être facilement repérable par n’importe quel passant, souffrant ou non d’un handicap visuel, un élément de mobilier urbain doit présenter un contraste visuel de 70 % entre deux parties constitutives de sa structure, ou avec son environnement.
Les éléments de contraste visuel les plus utilisés à l’heure actuelle sont ceux dont le niveau de contraste est le plus élevé.
Certains équipements faisant partie intégrante du mobilier urbain ont également été repensé afin d’être totalement accessibles à tous, personnes valides comme à mobilité réduite. C’est ainsi le cas des toilettes publiques.
Tandis que les premières normes d’adaptation des édicules sanitaires ont été publiées dès 1992, une seconde mouture est parue en 2005, avec la loi “Handicap et accessibilité”. Enfin, c’est en 2018 qu’est parue la dernière mise aux normes Afnor, visant à faciliter l’accès, la sécurité et l’hygiène des blocs sanitaires.
Ainsi, la conception des nouveaux édicules sanitaires tient compte aujourd’hui des quatre grands types de handicaps. Ainsi, les toilettes publiques doivent faire l’objet d’un contraste visuel pour faciliter leur détection et la lecture de la signalétique ou des informations.
Également, les systèmes de nettoyage et désinfection automatique doivent couvrir l’intégralité des éléments présents dans l’édicule. Enfin, dans le but d’assurer la sécurité des usagers, de nouvelles recommandations ont été délivrées en matière d’isolement, de détection de présence et de visibilité.
En parallèle des transformations qu’ont subi plusieurs équipements de mobilier urbain, d’autres ont été développés afin de faciliter la libre circulation des personnes en situation de handicap. Parmi ces éléments, on trouve par exemple la dalle podotactile.
La dalle podotactile est une bande garnie de plots dont les dimensions, le nombre et l’espacement sont réglementés, de même que la disposition de cet équipement sur l’espace public. On la trouve ainsi au niveau des zones présentant un danger pour la personne handicapée (escalier, passage piéton, etc.). La dalle podotactile peut être détectée lors de la circulation à l’aide d’une canne.
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bonjour je cherche à savoir quelles sont les dimensions qu'il faut pour des tables et bancs dans les jardins publics pour handicapés...soit les dimesions maxi d'un fauteuil roulant car les infrastructures de ma commune ne sont pas adaptées et on souhaite les modifier merci de me renseigner cordialement