"Le bilan risque de s'aggraver encore beaucoup plus fin 2012-début 2013, au fur et a mesure où les programmes de logements collectifs lancés en 2010 et 2011 seront livrés", estiment les quatre organisations professionnelles.
Pour une fois unis, la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), la Fédération française du bâtiment (FFB), le Syndicat national des aménageurs lotisseurs (Snal) et l'Union des maisons françaises (UMF) dénoncent "l'accumulation de mesures défavorables au logement des Français depuis l'été".
Ils rappellent que lors de la précédent crise, entre 2008 et 2010, "le bâtiment avait subi une perte de 40.000 emplois mais en 3 ans". "Les acteurs du logement s'inquiètent des conséquences gravement dommageables des orientations budgétaires retenues qui ne savent pas faire la différence entre dépenses courantes et dépenses d'investissement et constituent autant de menaces".
Parmi les mesures dénoncées figurent "la fiscalisation des plus values immobilières, la très forte réduction des avantages accordés à l'investissement locatif en 2012 puis la suppression du dispositif, la forte réduction du volume de crédit pour le prêt à taux zéro et la hausse de la TVA sur les travaux et sur l'accession sociale à la propriété de 5,5% à 7%".
Ces professionnels déplorent "que le gouvernement ait décidé toutes ces mesures défavorables au logement à un moment où des pays voisins comme l'Angleterre relancent la construction de logements".
Les quatre organisations professionnelles vont inviter "début 2012 les candidats à l'élection présidentielle à présenter leurs propositions" en espérant "que le prochain gouvernement fera preuve de plus de clairvoyance et de concertation avec les professionnels".
Source : batirama.com / AFP