"En règle générale, tout se passe comme si les acheteurs avaient compensé la hausse du prix au m2 par une surface de terrain moindre. Au final, leur dépense moyenne reste stable", souligne cette enquête publiée jeudi dans la collection "chiffres et statistiques" du Commissariat général au développement durable (CGDD) du ministère.
En 2010, le m2 de terrain sest vendu en moyenne au prix de 59 euros, soit 4,3% de plusqu'en 2009. La superficie moyenne des terrains achetés a baissé de 3,8%, passant de 1.141 m2 en 2009 à 1.098 m2 en 2010. Au final, le prix total du terrain est stable (+0,3% à près de 65.000 euros en moyenne).
C'est dans les zones rurales que le mètre carré a le plus augmenté (+8,1%). Le prix variait de 41 euros/m2 dans les zones rurales à 238 euros/m2 dans l'agglomération parisienne. En 2010, le prix moyen des terrains au m2 était supérieur à 100 euros/m2 en Ile-de-France (167 euros), en Provence-Alpes-Côte dAzur (114 euros), en Alsace (103 euros), en Languedoc-Roussillon (107 euros).
A l'inverse, il était inférieur à 35 euros/m2 en Auvergne, Basse-Normandie et Limousin. Les superficies et les prix des maisons construites sont en moyenne de 131 m2 pour un prix de 136.000 euros en 2010, une évolution stable par rapport à 2009. Près de six maisons sur dix sont construites par un constructeur de maisons individuelles.
L'investissement total moyen (terrain et maison) lié à lacquisition d'une maison individuelle, lorsqu'il y a eu achat du terrain, est constant entre 2009 et 2010 (+0,4%). Il représente en moyenne 194.000 euros en 2010, dont un tiers pour le terrain. En agglomération parisienne, toutefois, ce dernier est proche de la moitié du budget total.
En 2010, 142.000 permis de construire ont été délivrés à des particuliers en vue de l'édification dune maison individuelle neuve, soit une hausse de 30% par rapport à 2009. A noter que près d'un ménage sur dix bâtit sa maison sur un terrain acquis par succession ou donation.
Les acheteurs étaient avant leur installation majoritairement locataires hors HLM (52%) ou propriétaires (21%) de leur logement. Le chauffage "tout électrique" reste prédominant pour 37% des ménages. Vient ensuite le chauffage par énergies renouvelables (bois, pompe à chaleur, solaire, thermique) seules ou combinées entre elles, choisi par 22% des particuliers.
Si on ajoute les cas où les énergies renouvelables sont associées à un autre mode de chauffage, celles-ci sont présentes dans 33% des projets. En 2010, seulement 20% des maisons construites possédaient un label énergétique.
Source : batirama.com / AFP