"La hausse des prix des logements anciens s'atténue", a résumé dans une note l'Insee. Entre juillet et septembre, les prix des logements anciens ont progressé de 5,2% par rapport à un an plus tôt, selon l'indice trimestriel établi en commun par les notaires et l'Insee.
C'est un ralentissement par rapport au précédent trimestre (+5,6%) même si la hausse des prix reste notable après déjà des années de progression régulière. Le ralentissement se remarque en province comme en Ile-de-France, notamment Paris, où le prix des logements a passé l'an dernier l'emblématique seuil des 10.000 euros le mètre carré.
Ces chiffres correspondent à une période sans grand précédent. Après le déclenchement de la crise sanitaire début 2020, puis un strict confinement au printemps, l'été a été marqué par une accalmie de l'épidémie qui a permis de reprendre les visites immobilières.
Pour autant, les ventes ont nettement baissé. A fin septembre, leur nombre annuel est repassé sous le seuil du million pour la première fois depuis plusieurs trimestres. Il s'établit à 990.000 logements vendus.
Ce recul reflète toutefois largement la paralysie du marché lors du confinement printanier car les ventes attendent plusieurs semaines pour être concrétisées après les négociations.
Quant aux signatures des actes de vente chez les notaires, elles ont également enregistré un décallage important, retardant d'autant les travaux de rénovation qui avaient été prévus avant l'eménagement des nouveaux propriétaires.