La brique terre cuite bio’bric est composée à 100 % d’une matière inerte, l’argile. Les moisissures ne s’y développent pas et le matériau ne se dégrade pas au fil du temps. Il assure une pérennité de l’ouvrage sans porter atteinte à la santé des habitants.
Ne craignant pas l’eau et étant résistant thermiquement, un mur en brique permet de se prémunir contre la condensation, protégeant ainsi durablement l’isolant.
Une maçonnerie isolante de type a (Rth ≥ 1,00 m².K/W) permet de diviser par 2 les ponts thermiques par rapport à une maçonnerie courante (Rth < 0,50 m².K/W), en angle rentrant. Les briques bio’bric ont une résistance thermique pouvant aller jusqu’à 1,50 m².K/W. Associées à des accessoires en terre cuite, ces solutions permettent la réalisation d’un gros œuvre homogène favorisant l’isolation thermique du bâtiment.
Prendre conscience du flux des énergies produites permet une meilleure gestion des déperditions de chaleur (notamment au droit des planchers et des ouvertures) et donc la réduction des consommations d’énergie en hiver, comme en été.
Un bâtiment bien conçu et bien isolé permet de maîtriser la consommation d’énergie pour atteindre une valeur de Bbio (Besoin bioclimatique) réglementaire : Bbio RE2020 ≈ Bbio RT2012 – 30 %.
En disposant de gisements, dont le stock représente plus de 20 ans de production, l’approvisionnement en matière première est maîtrisé. L’argile est extraite dans un rayon d’environ 5 km autour de nos sites de production en France pour limiter les émissions de CO2 liées au transport.
La stratégie énergétique ambitieuse de Bouyer Leroux (marque bio’bric) permettra, à horizon 2027, de réduire encore de 20 % les émissions de CO2 par l’utilisation de 90 % d’énergie décarbonée (biomasse, biogaz, syngaz) dans le mix-énergétique & par la compensation de 100 % des besoins électriques des sites par de l’électricité verte (panneaux photovoltaïques sur les toitures ou sur d’anciens gisements d’argile).
La réhabilitation des gisements d’argile, après exploitation, se fait conformément aux engagements pris avec les acteurs locaux : restitution aux agriculteurs, réalisation de plans d’eau ou de zones humides, considérés comme des oasis à biodiversité.
L’utilisation de solutions peu émissives en CO2 permet de lutter contre le réchauffement climatique, en limitant l’impact environnemental pour ne pas dépasser le seuil maximal de l’ICconstruction (Indice carbone) RE2020.