"Cette hausse pour les travaux d'entretien et de rénovation de logements est contraire à tous les engagements pris depuis des mois par le gouvernement et le président de la République, qui a même formellement démenti, le 19 octobre dernier, toute hypothèse de hausse de la TVA dans le bâtiment", dénonce la Fédération française du bâtiment (FFB).
"Cette hausse aura des effets catastrophiques sur l'activité et sur l'emploi, provoquant inévitablement un retour massif du travail au noir". "Elle marquera la fin des engagements en faveur de la rénovation énergétique de 500 000 logements par an", affirme la fédération présidée par Didier Ridoret. Aussi, la FFB "demande-t-elle avec fermeté que le nouveau taux réduit de 5% s'applique aux travaux sur le logement" au lieu du taux de 10%.
Pour sa part, l'Union sociale pour l'habitat, qui représente les HLM, craint "un handicap supplémentaire pour atteindre l'objectif de production de 150 000 nouveaux logements sociaux par an voulu par le gouvernement".
"Les clients vont se tourner vers les auto-entrepreneurs qui n'ont pas les mêmes charges que nous et qui ont une TVA à 0%", déplore de son côté Patrick Liébus, le président de la Capeb (Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment).
Jean-François Buet, président-élu de la Fnaim (Fédération nationale de l'immobier, agents immobilier) déclare avec accueillir "avec consternation les propositions du rapport Gallois d'alourdir encore la fiscalité sur le logement".
"Alourdir encore davantage cette fiscalité immobilière déjà bien confiscatoire, aboutirait inévitablement à anéantir un bon nombre de projets immobiliers alors que les besoins en logements sont énormes, à plomber l'activité de nos 30 000 TPE et PME, à fragiliser plus de 200 000 emplois et à paralyser encore un peu plus un secteur où on dénombre pour 2012 une baisse de près de 30% de l'activité", affirme la Fnaim.
Le secteur du bâtiment, qui employait en 2011 1,17 million de salariés et 80 000 intérimaires, a déjà prévu de perdre 35 000 emplois en 2012, dont les deux tiers d'intérimaires. Son chiffre d'affaires devrait retomber à 122 milliards d'euros contre 124,4 milliards en 2011.
Source : batirama.com / AFP
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Le bâtiment a toujours été la vache à lait du gouvernement, RSI, tva, caisse de congé obligatoire, probtp URSSAF et j'en passe, autant d'institutions défaillantes remplies d'incompétents. Nos charges servent uniquement à créer des emplois administratifs pour des bac +3 ou 4 qui sans nous seraient chômeurs. Ces bureaucrates imbus de leur personne qui considèrent les artisans qui les nourrissent avec condescendance. Le travail, le vrai n'a jamais était récompensé en France ... retraite à 63 ans minimum pour les gars du bâtiment (et beaucoup d’autres du privé) qui ont cotisé toute leur vie contre 55 ans pour beaucoup de fonctionnaires, prime de famille pour les enfants de fonctionnaire, les nôtres rien, ils ne sont certainement pas dignes de la France. 3 jours de carence pour le privé, bientôt 0 pour la fonction publique. A l'heure actuelle entre assisté social et fonction publique, il n’y a qu’une petite partie de la population qui doit subvenir aux besoins de tout les autres. La France d'égalité elle est où????