L’arrêt de revêtement fait partie des points sensibles de l'étanchéité sur une toiture-terrasse. Le relevé d'étanchéité est une mesure efficace pour maîtriser le risque d'infiltration d’eau dans le bâtiment. Mais cette solution doit elle-même être fiabilisée par la pose d’accessoires complémentaires.
L'étanchéité est la clé de tous les ouvrages réalisés sur un toit-terrasse. Et ils sont potentiellement très nombreux. Sur une toiture technique, les traversées de toiture se succèdent pour assurer la ventilation, le chauffage, l'alimentation électrique… Tous ces éléments constituent des failles potentielles dans le revêtement étanche. Mais ce ne sont pas les seuls.
La périphérie, ou plus exactement la ligne d’arrêt du revêtement, est une discontinuité dans laquelle les eaux de pluie pourraient se frayer un chemin. Si l’eau commence à s'infiltrer, le défaut d'étanchéité va irrémédiablement s’aggraver après chaque épisode pluvieux. L'objectif sur ce type d’ouvrage est de positionner l’arrêt du revêtement en dehors des zones les plus sollicitées. Autrement dit, pas question de s'arrêter en bas de l’acrotère.
Pour empêcher les infiltrations à la jonction entre le muret périphérique et la surface du toit, le complexe étanche est relevé sur le mur acrotère. Ce relevé positionne l’arrêt de revêtement en dehors du périmètre exposé à l'accumulation d’eau en période de fortes pluies.
S'il n’est pas directement visé par le risque de stagnation des eaux pluviales, le relevé d'étanchéité reste fortement exposé à l’usure et aux dégradations : détérioration, décollement, glissement… Une fois endommagé, le revêtement ne joue plus son rôle de protection étanche.
La fixation de solins plinthes permet de protéger les arrêts de revêtements. Généralement disponibles dans différents coloris, ces accessoires indispensables sur le plan technique ont aussi une fonction d'habillement appréciable sur les toitures-terrasses accessibles au public.
.
Cette partie de l'ouvrage n’est pas censée être sous l’eau, même en cas d'épisode pluvieux intense. Dans le cadre d’un diagnostic d'étanchéité, la toiture-terrasse est testée avec une montée d’eau allant jusqu’à 5 cm en dessous du relevé d'étanchéité. Cette mesure se fait à partir du relevé le plus bas de la toiture.
Les descentes d’eau pluviale et les trop-pleins sont préalablement comblés afin de laisser l’eau remonter jusqu’au niveau prévu. Au terme d’un délai de 3 à 24 heures selon le type de toiture, le niveau de l’eau est comparé au niveau initial. S’il a baissé, alors la terrasse présente un ou plusieurs défauts d'étanchéité qui devront être traités avant la première mise en eau.
Le relevé en lui-même n’est pas concerné par ces vérifications, car considéré comme hors de portée de la montée des eaux pluviales sur le toit-terrasse. Pour autant, la périphérie du revêtement étanche reste exposée à des dégradations qui pourraient à terme compromettre la protection étanche du bâtiment. C’est pourquoi la résistance de la tête de relevé doit être renforcée par la fixation d’accessoires adaptés.