La ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, participe à Besançon à l'inauguration de cette nouvelle construction de 11.000m2 lovée contre les berges du Doubs, au pied de la Citadelle de Vauban, à l'entrée du centre-ville de Besançon. Ses façades sont composées de panneaux rectangulaires de bois, d'aluminium et de verre.
Avec une telle surface, "je courais le risque d'un bâtiment imposant", mais "les panneaux de bois, du mélèze, effacent le volume et créent une ambiance intime et douce", estime Kengo Kuma, l'architecte japonais.
Un toit horizontal constitué de pixels de végétation, d'aluminium, de verre et de panneaux photovoltaïques recouvre deux bâtiments: l'un dédié au conservatoire à vocation régionale de Besançon et l'autre au Fonds régional d'art contemporain (Frac). Le Frac franc-comtois est l'un des Frac dits de "nouvelle génération", dont la nouveauté est d'être équipés d'espaces d'exposition.
L'architecte japonais réalise ainsi sa première commande publique européenne, a indiqué le maire de Besançon, et président de son agglomération, Jean-Louis Fousseret, "très fier que Besançon soit la ville qui ait fait connaître Kengo Kuma en France et que Marseille ait eu la même idée". L'architecte japonais est également l'auteur du Frac de Provence-Alpes-Côte d'Azur, commandé après celui de Besançon, mais inauguré avant, le 22 mars 2013.
Le projet bisontin est né en 2006 sous l'impulsion de l'ancien président de la région Franche-Comté, Raymond Forni, qui souhaitait "donner à la capitale régionale une entrée et sortie de ville digne de ce nom", raconte l'actuelle présidente, Marie-Guite Dufay.
L'élue socialiste souligne par ailleurs, "l'exemplarité du bâtiment du point de vue de la protection environnementale". La Cité des Arts est le premier bâtiment culturel français de cette importance à être labellisé BBC Effinergie, associé à la démarche HQE (Haute qualité environnementale).
Le montant global de l'opération s'élève à 46,2 M d'euros, financés par le Conseil régional, la ville et la Communauté d'Agglomération du Grand Besançon, avec le soutien de l'État et de l'Europe, du Conseil général du Doubs et de l'ADEME.
Source : batirama.com / AFP