Schneider Electric promeut son offre SpaceLogic KNX pour le petit tertiaire

Les nouveaux composants de SpaceLogic KNX de Schneider Electric montés sur un tableau électrique. © PP

Basé sur KNX, l'offre SpaceLogic KNX de Schneider Electric connecte les bâtiments résidentiels et tertiaires, pour maximiser le confort, la sécurité, la performance énergétique et l'exploitation des équipements.




Le jeudi 3 et le vendredi 4 avril 2024, Schneider Electric a organisé Porte de Versailles son Innovation Summit, une manifestation lancée en 2016, où il a montré ses nouvelles solutions pour la décarbonation, la réduction des consommations d’énergie et la connectivité des bâtiments et des équipements. Outre plusieurs nouvelles offres logicielles plutôt destinées à l’industrie, Schneider Electric a mis en avant sa solution SpaceLogic KNX orientée vers le petit tertiaire, dont les cafés et restaurants.

 

 

SpaceLogic KNX pilote tout

À partir de composants montés au tableau électrique, départ par départ, SpaceLogic KNX pilote tous les équipements électriques, l’éclairage, le chauffage et la ventilation, le rafraîchissement, mais aussi l’éclairage de sécurité, etc.

 

Grâce à des extensions fonctionnelles ajoutées au tableau électrique, SpaceLogic KNX est une solution modulaire dont on peut enrichir les fonctions au fur et à mesure des besoins. Et, naturellement, SpaceLogic KNX bénéficie des PowerTags, des TOR qui mesurent et restituent les consommations d’électricité de chaque départ. © PP

 

 

 

Le système est associé à la suite logicielle eConfigure KNX qui permet la conception d’une installation, l’édition d’un devis et la configuration une fois l’installation réalisée. eConfigure KNX est en réalité un plug-in pour ETS, le soft de configuration des installations KNX. Il étend les fonctionnalités d’ETS et simplifie grandement son interface.

 

SpaceLogic KNX dispose de plusieurs contrôleurs complémentaires qui assurent une communication vers des installations exploitants d’autres protocoles de communication que KNX. Au centre, le boîtier SpaceLYnk est un contrôleur logique multiprotocoles qui parle Modbus, TCP/IP, BACnet et KNX. SpaceLogic KNX Module Hybrid est une passerelle entre KNX et Wiser sous Zigbee. Il dispose d’un port de communication Zigbee 3.0. À droite, la passerelle SpaceLogic KNX BMS IP Gateway est un appareil multifonctionnel bidirectionnel qui permet d’intégrer l’installation KNX aux appareils d’automatisation du bâtiment. L'interface de communication principale est KNX TP et IP, prenant en charge le protocole BACnet. Il n'est plus nécessaire d'utiliser des routeurs IP et des alimentations KNX spécifiques. La passerelle est conçue pour les installations tertiaires et garantit une compatibilité à 100 % et une intégration facile avec tout appareil BACnet. © PP

 

 

 

Les données collectées par SpaceLogic KNX sont envoyées dans le Cloud, analysées et restituées dans une application sur smartphone et tablette qui remonte les alarmes et affiche les consommations d’électricité pour chaque appareil connecté. La disponibilité de passerelles KNX/Zigbee permet d’intégrer tous les appareils connectés en ZigBee et même d’utiliser l’application Wiser pour suivre le fonctionnement de l’installation KNX. © PP

 

 

 

Pour l’hôtellerie, Scnheider Electric a mis au point une solution de gestion des chambres à partir d’un serveur EcoStruxure. Il intègre et facilite l’échange de données provenant des contrôleurs de chambres, du Guest Room Expert nativement intégré ainsi que les logiciels tiers utilisés par l’opérateur hôtelier, tel que le logiciel de réservation (PMS) ou logiciel de verrouillage de portes. En plus des chambres, la supervision GTB va monitorer les espaces communs tels que le hall, les couloirs, bar, restaurant (ex : éclairage DALI) et le lot plomberie/CVC pour garantir une gestion totale de l’établissement. Il permet également de remonter et d’analyser toutes les consommations électriques ou fluides afin de superviser de manière pro-active le comportement de l’hôtel suivant son taux d’occupation. © PP

 

 

 

Une offre "Retail"

Schneider Electric qui participe au CSA chargé de développer le protocole Matter et au Thread Group qui se charge de la promotion du protocole sans fil Thread n’a pas encore d’applications de Matter sur Thread, mais dispose déjà de proofs of concept. La première apparition du couple Matter sur Thread consistera sans doute en leur ajout dans les passerelles citées au-dessus. Pour les commerces, plutôt de bonne taille comme des hypers et supermarchés, des grands magasins, des concessions automobiles, des magasins de meubles et des grandes surfaces de bricolage, Schneider Electric est désormais capables d’intégrer la GTB directement dans le tableau électrique.

 

Toutes les surfaces commerciales vivent sous la contrainte du coût croissant de l’énergie, mais disposent en général de peu de place pour déployer une armoire GTB, d’où l’idée de Schneider Electric de faire une pierre-deux-coups et de monter ses automates de GTB dans l’armoire électrique. © PP

 

 

 

Comme dans le cas des solutions pour le petit tertiaire et les installations domestiques, tous les départs d’un tableau électrique "retail" sont équipés de PowerTags pour le comptage de l’énergie. Grâce à la passerelle verte ci-dessous, les données des PowerTgas sont poussés vers la GTB. Ce qui permet de suivre les consommations d’électricité, équipement par équipement. © PP

 

 

 

 

Dès cette année, Schneider Electric commercialisera EcoStruxture pour Small and Midsize Buildings, une quasi-GTB pour les petits et moyens bâtiments tertiaires. Ce système assurera le monitoring et le contrôle, possèdera des interface Zigbee, Modbus et BACnet pour une communication locale, tout en utiliosant LoRa pour envoyer les données vers le Cloud, sans avoir besoin d’une passerelle vers internet. Le système sera modulable : des boîtiers complémentaires ajouteront des fonctions comme une connexion à LonWors pour récupérer les données d’un équipement existant, etc. En France, cette solution devrait être particulièrement adaptée pour satisfaire les exigences du décret BACS. © PP



Source : batirama.com / Pascal Poggi

L'auteur de cet article

photo auteur Pascal Poggi
Pascal Poggi, né en octobre 1956, est un ancien élève de l’ESSEC. Il a commencé sa carrière en vendant du gaz et de l’électricité dans un centre Edf-Gdf dans le sud de l’Île-de-France, a travaillé au marketing de Gaz de France, et a géré quelques années une entreprise de communication technique. Depuis trente ans, il écrit des articles dans la presse technique bâtiment. Il traite de tout le bâtiment, en construction neuve comme en rénovation, depuis les fondations jusqu’à la couverture, avec une prédilection pour les technologies de chauffage, de ventilation, de climatisation, les façades et les ouvrants, les protocoles de communication utilisés dans le bâtiment pour le pilotage des équipements – les nouveaux Matter et Thread, par exemple – et pour la production d’électricité photovoltaïque sur site.
1 Commentaire
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  • par CSU
  • 08/04/2024 20:20:34

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