Selon la préfecture de Seine-Maritime, l'incendie s'était déclaré, ce 11 juillet 2024, "au sommet de la flèche, qui n'est pas en bois mais en métal, actuellement en travaux pour restauration". Ce sont les ouvriers du chantier qui ont donné l'alerte, cette année marquant le début de la huitième année de rénovation de la flèche de la Cathédrale de Rouen, avec le lancement de sa cinquième phase de travaux. Cette étape se concentre sur la restauration de la flèche, située entre 103 et 125 mètres de hauteur.
L'origine de l'incendie, qui n'a pas fait de victime, est inconnue pour le moment. Le sinistre a été maîtrisé en milieu de journée.
L'année 2024 marquait le début de la huitième année de rénovation de la flèche de la Cathédrale de Rouen, avec le lancement de sa cinquième phase de travaux, une étape se concentrant sur la restauration de la flèche en fonte de fer, située entre 103 et 125 mètres de hauteur. C'est l'entreprise Tubesca-Comabi, qui intervient sur le chantier depuis 2016, qui avait monté les échafaudages sur lesquels travaillaient les ouvriers.
Depuis le début des travaux de rénovation en 2016, Tubesca-Comabi, leader français dans la fabrication et la commercialisation de solutions d'accès et de travail en hauteur, en co-traitance avec l'entreprise Lanfry, spécialiste de la rénovation des monuments historiques, intervient sur le volet échafaudage du chantier. Afin d'assurer le succès de cette restauration, une solution d'échafaudage de 152 mètres a été prévue.
La 5e phase est dédiée au décapage de la structure en fonte de fer et à la mise en peinture méticuleuse de la flèche. Ces deux procédures permettront de protéger la flèche et d’assurer sa durabilité face aux intempéries et aux éléments extérieurs. ©
L'incendie s'est donc déclaré en fin de matinée ce jeudi 11 juillet au niveau de la flèche de la cathédrale de Rouen. En milieu de journée, c'est le maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol qui, sur X, a dévoilé l'information en montrant une photo d'un panache de fumée s'échappant d'un échafaudage qui entoure la flèche.
Si l'incendie a été circonscrit, pas moins d'une centaine de pompiers sont toujours sur place, et ce afin de surveiller l'évolution des points chauds, d'autant plus que des effectifs spécialisés dans les biens mobiliers, et notamment des sapeurs-pompiers du département de l'Oise, ont été dépêchés sur place avec pour objectif de protéger les œuvres présentes à l'intérieur.
Jean-Benoît Albertini, le préfet de la Seine-Maritime, a expliqué par ailleurs qu'un "inventaire sur les œuvres qui pourraient être concernées par des ruissellements secondaires d'eau" comme du mobilier était en cours à l'intérieur de la cathédrale de Rouen, tout en précisant : "Nous sommes sur un bien patrimonial de très haute valeur". Certaines œuvres seront, le cas échéant, mises à l'abri.
D'après les pompiers de la Seine-Maritime, le risque de propagation des flammes est peu probable, tel que l'a indiqué Stéphane Gouezec, directeur du SDIS 76, lors d'un point presse : "Le potentiel calorifique est réduit, car les flammes touchent la structure métallique. Les seules parties pouvant brûler sont des planchers des bases de travail".
L'objectif, atteint, était donc d'éviter que l'incendie touche ces planchers.
Toutefois, les services de l'État ne savent pas à l'heure actuelle si la charpente en bois est touchée. La cathédrale a bien évidemment été évacuée et un périmètre de sécurité mis en place, selon la préfecture, qui a lancé un appel sur X à "ne pas se rendre sur place pour laisser les secours travailler". L'archevêque, le préfet de la Seine-Maritime et le procureur de la République de Rouen, quant à eux, sont bien sur place.
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Surprenant La flèche de Rouen. Notre Dame de Paris. Cathédrale de Nantes. Tous ces édifices religieux qui prennent feu, il n’y aurait pas pas un lien commun. ???